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Nimue verch Wledyr ap Gwyn est une magicienne, originaire de Wyrwa. Elle a vécu sur l'île d'Inis Vitre sur le lac Blest où elle étudia l'histoire de Ciri et de Geralt de Riv.

Apparence et caractère[]

Nimue verch Wledyr ap Gwyn était toute menue et de petite taille, ne mesurant guère plus de cinq pieds. Dans sa jeunesse, on la surnommait « la Naine » ; son sobriquet était approprié mais depuis un demi-siècle au moins plus personne n’osait appeler ainsi la petite magicienne.[1]

Nimue verch Wledyr ap Gwyn dans la Saga[]

Après La Dame du Lac[]

Née au XIVème siècle, dans un village nommé Wyrwa, Nimue est la quatrième fille d’un charron nommé Wledyr. Un gueux séjournait parfois plusieurs jours dans son village, le conteur Siffleur ; ces moments-là furent les plus merveilleux de son enfance ; et c'est ce conteur itinérant qui lui a fait connaître la légende. [1]

Elle avait alors dans les six, sept ans. Sa sœur aînée, Orla en avait quatorze. Et elle avait déjà le dos voûté à force de ployer sous le travail. C’était le lot des femmes ! C’est à cela que l’on préparait chez eux les petites filles depuis leur plus tendre enfance ! À se voûter constamment, et ployer sous le travail, sous le poids d’un ventre qui s’arrondissait de nouveau après chaque retour de couches… C’est en écoutant les récits de ce grand-père qu'elle a commença à désirer autre chose, à rêver d’autre chose que de récoltes, de mari et d’enfants. Le premier livre qu'elle acheta en échange de mûres qu'elle avait ramassées dans les bois racontait la légende de Ciri. Une version édulcorée pour les enfants, un aide-mémoire ad usum delphini. Qui lui était parfaitement adapté. Nimue ne lisait pas très bien. Mais elle savait déjà à l’époque ce qu'elle voulait. Elle voulait être comme Filippa Eilhart, Sheala de Tancarville, Assire var Anahid[2] [1]

En 1373 après la Résurrection, Nimue se rend à Aretuza, l’école de magiciennes, sur l'île de Thanedd.[3] Pendant les cours d’histoire de la magie, à l’Académie, où elle a du reste été admise à sa seconde tentative, elle n’étudia du mythe que le point de vue de la Grande Loge. Au début, elle n’avait tout simplement pas le temps de lire pour son plaisir, elle devait bosser pour ne pas me laisser distancer par les filles de comtes ou de banquiers, à qui tout venait facilement, et qui raillaient la petite fille de la campagne qu'elle était… Quand elle a enfin trouvé le temps de lire, elle constata que les péripéties de Geralt et de Ciri ne la préoccupaient nettement moins que dans son enfance. Il en fut ainsi jusqu’au moment, où quand elle batifolait avec un homme, Nimue vit Ciri qui s'était perdu dans leur monde et leur époque, cette rencontre fit renaître la légende de Ciri, elle avait alors environ dix-huit ans, et commença à s’y intéresser sérieusement et de manière scientifique. [1]

Au fil du temps, Nimue chercha de nombreux tableaux représentant des scènes de la saga, ainsi que tous les livres, contes, contes de fées, contes et légendes traitant de l'histoire de Ciri et elle embaucha également Condwiramurs Tilly comme assistante pour l'aider dans ses recherches, en raison de ses capacités d'oniromancienne. Grâce à elle et Condwiramurs, Ciri qui se retrouva à leur époque pu enfin retourner dans son monde et son époque pour retrouver Geralt et Yennefer.


Sous la plume de Sapkowski[]

Elle était toute menue et de petite taille, ne mesurant guère plus de cinq pieds. Condwiramurs avait entendu dire que, dans sa jeunesse, on la surnommait « la Naine » ; elle constatait maintenant que son sobriquet était approprié. Elle était certaine cependant que depuis un demi-siècle au moins plus personne n’osait appeler ainsi la petite magicienne.
La Dame du Lac, Chapitre ?.


» J’avais alors dans les six, sept ans. Ma sœur aînée en avait quatorze. Et elle avait déjà le dos voûté à force de ployer sous le travail. C’était le lot des femmes ! C’est à cela que l’on préparait chez nous les petites filles depuis leur plus tendre enfance ! À se voûter ! Se voûter constamment, et ployer sous le travail, sous le poids d’un ventre qui s’arrondissait de nouveau après chaque retour de couches…
» C’est en écoutant les récits de ce grand-père que j’ai commencé à désirer autre chose, à rêver d’autre chose que de récoltes, de mari et d’enfants. Le premier livre que j’ai acheté en échange de mûres que j’avais ramassées dans les bois racontait la légende de Ciri. Une version édulcorée, comme tu l’as joliment définie, pour les enfants, un aide-mémoire ad usum delphini. Qui m’était parfaitement adapté. Je ne lisais pas très bien. Mais je savais déjà à l’époque ce que je voulais. Je voulais être comme Filippa Eilhart, Sheala de Tancarville, Assire var Anahid…

La Dame du Lac, Chapitre ?.


— Pendant les cours d’histoire de la magie, poursuivit Nimue, à l’Académie, où j’ai du reste été admise à ma seconde tentative, je n’ai étudié du mythe que le point de vue de la Grande Loge. Au début, je n’avais tout simplement pas le temps de lire pour mon plaisir, je devais bosser pour… pour ne pas me laisser distancer par les filles de comtes ou de banquiers, à qui tout venait facilement, et qui raillaient la petite fille de la campagne que j’étais…
Elle se tut, fit craquer bruyamment les jointures de ses doigts.
— J’ai enfin trouvé le temps de lire, reprit-elle, mais j’ai alors constaté que les péripéties de Geralt et de Ciri me préoccupaient nettement moins que dans mon enfance. J’ai été touchée par le même syndrome que toi. Comment l’as-tu nommé déjà ? le devoir conjugal ? Il en fut ainsi jusqu’au moment où… Elle se tut, s’essuya le visage. Condwiramurs remarqua avec stupéfaction que la main de la Dame du Lac tremblait.
— Je devais avoir environ dix-huit ans, quand… quand il s’est passé quelque chose. Quelque chose qui fit renaître en moi la légende de Ciri. J’ai commencé à m’y intéresser sérieusement et de manière scientifique. J’y ai consacré ma vie entière.

La Dame du Lac, Chapitre ?.


Quelque chose tinta, comme une cloche noyée au fond de l’océan. Les oreilles de Nimue se mirent à bourdonner violemment. C’est de la magie, songea-t-elle en détournant la tête pour s’écarter du visage et du bras de l’homme allongé sur elle.
Elle vit près du rivage, comme suspendue au-dessus de la surface du lac, une licorne blanche. Près d’elle, un cheval noir. Et sur le cheval noir était assise…
Une pensée traversa rapidement l’esprit de Nimue.
Mais je connais cette légende ! Je connais ce conte ! J’étais une petite fille lorsque j’ai entendu cette fable ; c’est grand-père Siffleur, le conteur itinérant, qui nous la racontait… L’histoire de la sorceleuse Ciri… qui avait une cicatrice sur la joue… Sa jument noire Kelpie… La licorne… Le pays des elfes…

La Dame du Lac, Chapitre ?.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]

  1. ↑ En gallois, son nom se traduirait comme « Nimue, fille de Wledyr, fils de Gwyn ». Techniquement, ce format ne suit pas gallois traditionnel: « verch » est utilisé uniquement pour les filles alors que « ap » pour les fils, de sorte qu'il devrait être « Nimue verch Wledyr ».

Références[]

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 La Dame du Lac, Chapitre 2.
  2. Le Baptême du Feu, Chapitre 7.
  3. La Saison des Orages, Épilogue.