Sorceleur Wiki

Le Droit de surprise est un serment que prête une personne à une autre. Dans le cas des sorceleurs, quand il sauve la vie d'un homme et que ce dernier lui déclare à deux reprises qu'il veut exaucer le vœu de son protecteur. Le sorceleur lui répond alors : « Tu me donneras ce que tu possèdes déjà et dont tu ignores encore l’existence. » En de rares occasions, la surprise s'avère être un enfant né en l'absence de son père. C’est l’accord de l’enfant, et non celui des parents, qui atteste le serment, qui prouve que l’enfant est effectivement né dans l’ombre du destin. Selon le droit de surprise, l'enfant revient au sorceleur et devient alors l'enfant surprise auquel le sorceleur est lié par le destin.

Enfants surprise notables[]

Sous la plume de Sapkowski[]

— À vos ordres, reine ! Messieurs ! N’avez-vous jamais entendu parler des enfants marqués au sceau du destin ? Ce héros légendaire qu’est Zatret Voruta ne fut-il pas confié à des nains quand il était enfant, parce qu’il avait été la première personne que son père avait rencontrée ? Et Deï le Fou, qui exigea d’un voyageur la surprise qui l’attendait à la maison ? Cette surprise, c’était le fameux Supree qui libéra par la suite Deï le Fou de la malédiction qui pesait sur lui. Rappelez-vous aussi Zivelena, qui devint la reine de Metinna grâce au gnome Rumplestelt, auquel elle promit son premier enfant en échange et qui, lorsque Rumplestelt vint chercher sa récompense, ne tint pas sa promesse et le contraignit à fuir en usant de sortilèges. Peu de temps après, l’enfant et elle mouraient lors d’une épidémie. On ne joue pas impunément avec le destin !
— « Une question de prix », dans la collection Le Dernier Vœu, Chapitre ?.

— Duny ! Calanthe ! Pavetta ! Et toi, Tuirseach, loyal chevalier, futur roi de Cintra ! Pour devenir sorceleur, il faut naître dans l’ombre du destin, et peu d’individus naissent dans l’ombre du destin. Voilà pourquoi nous sommes si peu nombreux. Nous vieillissons, nous mourons sans avoir à qui transmettre notre savoir, nos compétences. Nous manquons de successeurs. Or le monde est envahi par le Mal, qui n’attend qu’une chose, que nous venions à manquer.
— Geralt ! murmura Calanthe.
— Oui, tu ne te trompes pas, reine. Duny ! Tu me donneras ce que tu possèdes déjà et dont tu ignores encore l’existence. Je reviendrai à Cintra dans six ans pour vérifier que le destin s’est montré clément envers moi.

— « Une question de prix », dans la collection Le Dernier Vœu, Chapitre ?.

— Seigneur…, balbutia enfin le marchand. Aidez-moi. Sauvez-moi. Je vous serai reconnaissant jusqu’à la fin de ma vie… Ne me laissez pas… Je vous donnerai ce que vous voudrez, tout ce que vous désirerez… Sauvez-moi, seigneur !
L’inconnu pivota brusquement la tête tout en maintenant ses deux mains sur le pommeau de la selle.
— Qu’as-tu dit ?
Yurga, la bouche ouverte, garda le silence.
— Tu me donneras ce que je désire, répète.
Yurga avala sa salive avant de fermer la bouche. Il regrettait de ne pas avoir tourné sept fois sa langue. Dans sa tête virevoltèrent les plus fantastiques conjectures concernant le prix que l’étrange voyageur pouvait exiger. Toutes. Même le privilège d’un commerce spécifique une fois par semaine avec sa jeune épouse, Chrysididae, ne paraissait pas si terrible, comparé à la perte de son chariot, et à n’en point douter beaucoup moins macabre que celle de devenir un squelette blanchi au fond du ravin. Son atavisme de marchand l’inclina à estimer rapidement la situation. Le cavalier ne ressemblait pas à un clochard, à un vagabond ou à un maraudeur comme il y en avait tant depuis que la guerre était terminée. Il n’était pas non plus un prince, un conseiller municipal ou l’un de ces petits chevaliers se faisant une haute idée d’eux-mêmes qui prennent plaisir à soustraire l’argent de leurs prochains. Yurga l’estima à près de vingt pièces d’or. Sa nature commerciale l’empêchait néanmoins de proposer un prix. Il se limita à parler indistinctement « d’éternelle reconnaissance ».
— Je t’ai demandé, reprit tranquillement l’inconnu qui avait attendu que le marchand se tût, si tu me donneras ce que je désire.
Il fallait parler. Yurga avala sa salive en hochant la tête. Contre toute attente, l’inconnu ne triomphait pas ; il ne paraissait même pas particulièrement satisfait de son succès dans la négociation. Il cracha dans la ravine en se penchant sur son cheval.
— Mais qu’est-ce que je fais ? dit-il tristement. Est-ce que je ne fais pas une bêtise ? Soit, j’essaierai de te sortir de là. Je ne te cache pas que cette aventure peut s’avérer fatale pour l’un et pour l’autre. Si nous réussissons, toi en échange…
Yurga se contracta, prêt à pleurer.
— Tu me donneras, récita rapidement le cavalier au manteau noir, la chose que tu ne t’attendais pas à trouver chez toi en revenant. Tu le jures ?
Yurga fît un signe de la tête en bégayant.
— Bien, grimaça l’inconnu. Maintenant pousse-toi. Le mieux serait que tu te dissimules de nouveau sous le chariot. Le soleil va disparaître.

— « Quelque chose en plus », dans la collection L'Épée de la Providence, Chapitre ?.


Dans « Le prix de la neutralité »[]

Glossaire[]

Journal Glossary Quand un sorceleur sauve la vie d'un homme et que ce dernier lui dit, « Je vous donnerai tout ce que vous voulez pour vous remercier, » le sorceleur répond alors : « Vous me donnerez toute chose inattendue que vous trouverez en rentrant chez vous. » En de rares occasions, la surprise s'avère être un enfant né en l'absence de son père. Selon le droit de surprise, l'enfant revient au sorceleur et devient alors l'enfant surprise auquel le sorceleur est lié par le destin. Nombre d'enfants surprise ont été conduits à Kaer Morhen, où ils ont été élevés et formés pour devenir sorceleurs.

Notes et références[]

Notes[]


Références[]