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Filavandrel aep Fidhail[1] des Tours d'Argent, descendant des Feleaorn des Vaisseaux Blancs est l'ancien seigneur des elfes de Dol Blathanna.

Apparence et caractère[]

Filavandrel aep Fidhail avait les cheveux d'un blanc neigeux, retenue sur son front par un bandeau orné de saphirs..[2]

Filavandrel aep Fidhail dans la Saga[]

Dans Le Bout du monde[]

Dans Le Temps du Mépris[]

En 1267, à Dol Blathanna, Filavandrel aep Fidhail demanda à Enid an Gleanna quand ils pourraient étendre leurs frontières et attendit la réponse en silence. La reine resta silencieuse elle aussi, elle regardait par la fenêtre. Celle-ci donnait sur les jardins qui tout récemment encore faisaient la fierté et la gloire du précédent souverain de Dol Blathanna, le lieutenant du tyran de Vengerberg. Fuyant les Elfes libres qui marchaient en avant des armées de l’empereur Emhyr, le lieutenant humain avait eu le temps d’emporter la plupart des objets de valeur de l’ancien palais des elfes, et même une partie des meubles. Mais il n’avait pu emmener les jardins. Alors il les avait détruits.[3]

Enid an Gleanna lui répondit que pour cela il était trop tôt encore, beaucoup trop tôt. Qu'elle ne devrait pas penser à étendre leur frontières, car pour l’instant elle n'était pas encore certaine de leur tracé exact, Henselt de Kaedwen ne semblant guère disposé à respecter le traité et à reculer derrière la Dyfna ; les espions rapportaient qu’il n’avait pas du tout abandonné l’idée d’une agression et qu'il pouvait les attaquer d’un jour à l’autre. Filavandrel pensa alors qu'ils n'avaient donc rien gagné du tout. Enid an Gleanna rétorqua qu'ils avaient gagné bien plus que ce qu'ils pouvaient espérer. Au bout de cent ans, ils avaient enfin récupéré leur vallée aux Fleurs... Souriant tristement, Filavandrel lui dit qu'il ne l’appellerait plus ainsi. Maintenant, après le passage des troupes, c'était plutôt « la vallée aux Cendres ».[3]

La reine acheva en disant qu'ils avaient de nouveau leur propre pays, qu'ils sont de nouveau un peuple et non plus des bannis, que les cendres fertilisent la terre et qu'au printemps, la vallée refleurira. Filavandrel pensa que c'était trop peu. Toujours trop peu. Qu'ils ont revu leurs prétentions à la baisse. Qu'il n’y a pas si longtemps encore, ils se vantaient qu'ils repousseraient les humains au-delà de la mer par laquelle ils étaient venus. Et que maintenant, ils avaient réduit leurs frontières et leurs ambitions à Dol Blathanna... Enid an Gleanna rétorqua qu'Emhyr var Emreis leur avait fait cadeau de Dol Blathanna. Elle demanda à Filavandrel ce qu'il attendait d'elle : qu'elle exige davantage ? Elle lui dit de ne pas oublier qu'il s'agissait de faire preuve de mesure, même dans l’acceptation des dons. Surtout lorsqu’il s’agissait de dons provenant d'Emhyr, car il ne donnait rien pour rien. Que la terre qu'on leur avait offerte devait être entretenue et que les forces dont ils disposaient suffiraient à grand-peine à entretenir Dol Blathanna.[3]

Filavandrel proposa alors de retirer les commandos de Temeria, de Redania et de Kaedwen. De retirer tous les Scoia'tael qui luttent contre les humains. Qu'elle était la reine maintenant et qu'ils obéiraient à ses ordres. Maintenant qu'ils avaient enfin leur propre lopin de terre, leur lutte n’avait plus de sens. Leur devoir était maintenant de revenir ici et de défendre la vallée aux Fleurs. Qu’ils luttent en tant que peuple libre pour la défense de leurs propres frontières, au lieu de périr dans les forêts comme des bandits ! La reine baissa la tête. Emhyr n’a pas donné son accord pour cela, souffla-t-elle. Les commandos doivent continuer à lutter. Filavandrel aep Fidhail se redressa brusquement, et demanda pourquoi et dans quelle intention. Enid an Gleanna répondit alors qu'ils n'avaient pas le droit de les soutenir ni de les aider. Que c'était la condition de Foltest et d’Henselt. La Temeria et Kaedwen respecterainet leur autorité sur Dol Blathanna, mais uniquement s'ils condamnaient la lutte des Écureuils et qu'ils se détachent d'eux.[3]

Filavandrel rétorqua que ces enfants mouraient. Que chaque jour ils périssent dans un combat inégal. Après les traités secrets conclus avec Emhyr, les humains se jettent sur les commandos pour les écraser. Que c'était leurs enfants, leur avenir, leur sang ! Et elle, lui annonce qu'ils doivent se détacher d'eux. Francesca Findabair, la célèbre Enid an Gleanna, autrefois magicienne, aujourd’hui reine des Elfes libres Aen Seidhe, releva la tête. Des larmes brillaient dans ses magnifiques yeux bleus. Les commandos, répéta-t-elle d’une voix sourde, doivent continuer à mener la lutte. Ils doivent désorganiser les royaumes humains, compliquer les préparatifs militaires. Tel était l'ordre d'Emhyr, et elle ne pouvait s'opposer à sa volonté. Elle lui demanda de lui pardonner. Filavandrel aep Fidhail la regarda, et s'inclina en une profonde révérence. Il lui pardonna mais il ne savais pas si eux lui pardonneraient.[3]


Sous la plume de Sapkowski[]

Le cheval qui entra dans la clairière, d’un blanc neigeux, avait une longue crinière souple et soyeuse comme les cheveux d’une femme. La chevelure du cavalier assis sur une selle d’une valeur inestimable était de la même couleur que sa monture, retenue sur son front par un bandeau orné de saphirs.
Tout en bêlant, Torque alla jusqu’au cheval, s’agrippa à un étrier et noya l’elfe aux cheveux blancs sous un déluge de paroles. Le Seidhe l’interrompit d’un geste souverain et mit pied à terre. Il s’approcha de Toruviel que retenaient deux elfes, souleva délicatement le foulard ensanglanté qui lui couvrait le visage. Toruviel poussa un gémissement déchirant. Le Seidhe hocha la tête, se tourna vers le sorceleur et s’approcha de lui. Ses yeux noirs, incandescents, brillants comme des étoiles sur son visage blafard, étaient cernés comme s’il n’avait pas dormi plusieurs nuits d’affilée.

— « Le Bout du monde », dans la collection Le Dernier Vœu.


— Si je voulais donner libre cours à ma haine ou satisfaire un désir de vengeance, dit-il en jouant avec ses gants blancs en cuir souple, je ferais une incursion nocturne dans la vallée, je mettrais le feu aux hameaux et égorgerais les habitants
— « Le Bout du monde », dans la collection Le Dernier Vœu.


[...]Je suis Filavandrel aén Fidháil des Tours d’Argent, descendant des Feleaorn des Vaisseaux Blancs. Aujourd’hui exilé au bout du monde, je suis Filavandrel du Bout du Monde.
— « Le Bout du monde », dans la collection Le Dernier Vœu.


Filavandrel aep Fidhail attendait la réponse en silence. La reine était silencieuse elle aussi, elle regardait par la fenêtre. Celle-ci donnait sur les jardins qui tout récemment encore faisaient la fierté et la gloire du précédent souverain de Dol Blathann, le lieutenant du tyran de Vengerberg. Fuyant les Elfes libres qui marchaient en avant des armées de l’empereur Emhyr, le lieutenant humain avait eu le temps d’emporter la plupart des objets de valeur de l’ancien palais des elfes, et même une partie des meubles. Mais il n’avait pu emmener les jardins. Alors il les avait détruits.
Le Temps du Mépris, Chapitre 5.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. Dans la nouvelle Le Bout du monde, son nom est orthographié Filavandrel aén Fidháil mais est corrigé dans les romans en Filavandrel aep Fidhail
  2. Le Dernier Vœu, Le Bout du monde.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Le Temps du Mépris, Chapitre 5.