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Francesca Findabair, surnommée Enid an Gleanna, la Pâquerette des vallées. Autrefois magicienne et membre de la Loge des Magiciennes, elle est depuis la Seconde Guerre nordique, la princesse[N 1] de Dol Blathanna.

Apparence et caractère[]

Francesca Findabair est universellement reconnue comme étant la plus belle femme du monde. Elle a de longs cheveux blond foncé et des yeux d’un bleu insondable et aussi durs que du verre.

Francesca Findabair dans la Saga[]

Avant Le Sang des Elfes[]

Durant le règne de Goidemar de Temeria, le roi fit venir des magiciens pour qu’ils examinent les Triplets d'Houtborg et établissent l’identité de chacun. Francesca était une jeune magicienne, mais de pur sang elfique. Son père biologique, qui l'avait reniée, était un Aen Saevherne. Elle savait donc ce qu'était le gène du Sang Ancien et rejoignit le groupe plus tard. Goidemar était tellement furieux qu’il était prêt à exécuter le bâtard de Falka en place publique dès qu’ils l’auraient découvert. Francesca et les autres magiciens ne pouvaient permettre l'exécution d'un enfant âgé de deux ans à peine. Déjà qu'après la répression de la Rébellion de Falka, les rebelles arrêtés avaient été soumis à des atrocités inénarrables, il convenait d’y mettre enfin un terme.[1]

Après la découverte de la bâtarde, Adela, le groupe de magiciens, qui comprenait Tissaia de Vries, Augusta Wagner, Leticia Charbonneau et Hen Gedymdeith, feintent l'ignorance pour éviter l'exécution de la bâtarde. Ils expliquèrent au roi que l’affaire était compliquée, qu'ils poursuivaient leurs recherches, mais que cela nécessiterait du temps... beaucoup de temps. Goidemar, au fond, était un homme bon et noble, il recouvra vite son sang-froid et ne les pressa pas ; quant aux trois enfants, Amavet, Fiona et Adela, ils grandissaient et gambadaient dans le palais, faisant la joie du couple royal et de la cour.[1]

Dans Le Sang des Elfes[]

Le Chapitre des Talents et des Arts voulant adopter une attitude unanime face aux agissements des monarques. Hen Gedymdeith et Francesca envoyèrent Tissaia de Vries et Artaud Terranova à la rencontre de Vilgefortz de Roggeveen pour connaitre son avis.[2]

Dans Le Temps du Mépris[]

Au début du mois d'avril 1267, Enid an Gleanna prit contact avec Isengrim Faoiltiarna. Sur ses recommandations, un certain Rience rejoint son commando. Dans le plus grand secret, un plan d’action a été élaboré, qui avait pour but l’élimination d’un certain nombre de magiciens au cours de l’assemblée qui allait se tenir sur l’île de Thanedd. Le plan fut présenté comme ayant le total soutien de l’empereur Emhyr, de Vattier de Rideaux et de Stefan Skellen.[3]


Plus tard à Dol Blathanna, Filavandrel aep Fidhail demanda quand ils pourraient étendre leurs frontières et attendit la réponse en silence. La reine resta silencieuse elle aussi, elle regardait par la fenêtre. Celle-ci donnait sur les jardins qui tout récemment encore faisaient la fierté et la gloire du précédent souverain de Dol Blathanna, le lieutenant du tyran de Vengerberg. Fuyant les Elfes libres qui marchaient en avant des armées de l’empereur Emhyr, le lieutenant humain avait eu le temps d’emporter la plupart des objets de valeur de l’ancien palais des elfes, et même une partie des meubles. Mais il n’avait pu emmener les jardins. Alors il les avait détruits.[4]

Enid an Gleanna lui répondit que pour cela il était trop tôt encore, beaucoup trop tôt. Qu'elle ne devrait pas penser à étendre leur frontières, car pour l’instant elle n'était pas encore certaine de leur tracé exact, Henselt de Kaedwen ne semblant guère disposé à respecter le traité et à reculer derrière la Dyfna ; les espions rapportaient qu’il n’avait pas du tout abandonné l’idée d’une agression et qu'il pouvait les attaquer d’un jour à l’autre. Filavandrel pensa alors qu'ils n'avaient donc rien gagné du tout. Enid an Gleanna rétorqua qu'ils avaient gagné bien plus que ce qu'ils pouvaient espérer. Au bout de cent ans, ils avaient enfin récupéré leur vallée aux Fleurs... Souriant tristement, Filavandrel lui dit qu'il ne l’appellerait plus ainsi. Maintenant, après le passage des troupes, c'était plutôt « la vallée aux Cendres ».[4]

La reine acheva en disant qu'ils avaient de nouveau leur propre pays, qu'ils sont de nouveau un peuple et non plus des bannis, que les cendres fertilisent la terre et qu'au printemps, la vallée refleurira. Filavandrel pensa que c'était trop peu. Toujours trop peu. Qu'ils ont revu leurs prétentions à la baisse. Qu'il n’y a pas si longtemps encore, ils se vantaient qu'ils repousseraient les humains au-delà de la mer par laquelle ils étaient venus. Et que maintenant, ils avaient réduit leurs frontières et leurs ambitions à Dol Blathanna... Enid an Gleanna rétorqua qu'Emhyr var Emreis leur avait fait cadeau de Dol Blathanna. Elle demanda à Filavandrel ce qu'il attendait d'elle : qu'elle exige davantage ? Elle lui dit de ne pas oublier qu'il s'agissait de faire preuve de mesure, même dans l’acceptation des dons. Surtout lorsqu’il s’agissait de dons provenant d'Emhyr, car il ne donnait rien pour rien. Que la terre qu'on leur avait offerte devait être entretenue et que les forces dont ils disposaient suffiraient à grand-peine à entretenir Dol Blathanna.[4]

Filavandrel proposa alors de retirer les commandos de Temeria, de Redania et de Kaedwen. De retirer tous les Scoia'tael qui luttent contre les humains. Qu'elle était la reine maintenant et qu'ils obéiraient à ses ordres. Maintenant qu'ils avaient enfin leur propre lopin de terre, leur lutte n’avait plus de sens. Leur devoir était maintenant de revenir ici et de défendre la vallée aux Fleurs. Qu’ils luttent en tant que peuple libre pour la défense de leurs propres frontières, au lieu de périr dans les forêts comme des bandits ! La reine baissa la tête. Emhyr n’a pas donné son accord pour cela, souffla-t-elle. Les commandos doivent continuer à lutter. Filavandrel aep Fidhail se redressa brusquement, et demanda pourquoi et dans quelle intention. Enid an Gleanna répondit alors qu'ils n'avaient pas le droit de les soutenir ni de les aider. Que c'était la condition de Foltest et d’Henselt. La Temeria et Kaedwen respecterainet leur autorité sur Dol Blathanna, mais uniquement s'ils condamnaient la lutte des Écureuils et qu'ils se détachent d'eux.[4]

Filavandrel rétorqua que ces enfants mouraient. Que chaque jour ils périssent dans un combat inégal. Après les traités secrets conclus avec Emhyr, les humains se jettent sur les commandos pour les écraser. Que c'était leurs enfants, leur avenir, leur sang ! Et elle, lui annonce qu'ils doivent se détacher d'eux. Francesca Findabair, la célèbre Enid an Gleanna, autrefois magicienne, aujourd’hui reine des Elfes libres Aen Seidhe, releva la tête. Des larmes brillaient dans ses magnifiques yeux bleus. Les commandos, répéta-t-elle d’une voix sourde, doivent continuer à mener la lutte. Ils doivent désorganiser les royaumes humains, compliquer les préparatifs militaires. Tel était l'ordre d'Emhyr, et elle ne pouvait s'opposer à sa volonté. Elle lui demanda de lui pardonner. Filavandrel aep Fidhail la regarda, et s'inclina en une profonde révérence. Il lui pardonna mais il ne savais pas si eux lui pardonneraient.[4]

Dans La Dame du Lac[]

Étonnamment, après la défaite de Nilfgaard dans la deuxième guerre contre les royaumes du Nord, Nilfgaard réussit à lui conserver Dol Blathanna durant les négociations de la paix de Cintra signée le 2 avril 1268. Demawend accepta l'autonomie du territoire à la condition que le royaume soit rétrogradé au rang de Principauté, que la princesse Enid an Gleanna lui prête serment d’allégeance et s’engage à faire en sorte que les humains aient les mêmes droits et privilèges que les elfes. Les elfes de la Scoia'tael et les commandos armés elfes qui avaient lutté aux côtés de Nilfgaard payèrent cependant un très lourd tribu à la création de cette principauté voulue par Enid car la tête des "terroristes" fut demandée par les royaumes du Nord et Enid ne s'y opposa pas.

Après La Dame du Lac[]

Lorsqu'on ouvrit la Porte et que les elfes s’en allèrent, ils détruisirent toutes les œuvres d’art, ou les emportèrent avec eux, ils ne laissèrent pas un seul tableau. Les générations futures ignorent si la Pâquerette des vallées était effectivement aussi belle que le prétend le mythe.[5]

Sous la plume de Sapkowski[]

Derrière le couple marchait une femme attrayante aux longs cheveux blond foncé, vêtue d’une robe froufroutante ornée de dentelle couleur réséda.
— Il s’agit de Francesca Findabair, surnommée Enid an Gleanna, la Pâquerette des vallées. Ne te frotte pas les yeux, sorceleur. Elle est universellement reconnue comme étant la plus belle femme du monde.
— Elle est membre du Chapitre ? s’étonna Geralt dans un murmure. Elle a l’air d’être très jeune. C’est aussi le résultat d’un élixir magique ?
— Pas dans son cas. Francesca est une elfe de sang pur. Sois attentif à l’homme qui l’accompagne. C’est Vilgefortz de Roggeveen. Lui est réellement jeune, mais incroyablement talentueux.
Geralt n’ignorait pas qu’on pouvait dire d’un magicien qu’il était jeune même s’il avait atteint déjà l’âge de cent ans. Vilgefortz avait l’air d’en avoir trente-cinq. Il était grand et bien bâti, il portait un pourpoint court selon le patron chevaleresque, mais sans armoiries, naturellement. Il était aussi diablement bel homme. Cela sautait aux yeux, même si à ses côtés se mouvait, vaporeuse, Francesca Findabair qui, avec ses immenses yeux de biche, était d’une beauté à vous couper le souffle.

Le Temps du Mépris, Chapitre 3.


Les yeux d’elfes de Francesca Findabair étaient d’un bleu insondable et aussi durs que du verre. Quand il fut présenté à la Pâquerette des vallées, elle sourit. Ce sourire, certes infiniment charmant, troubla le sorceleur par la menace qu’il contenait.
Le Temps du Mépris, Chapitre 3.


Le papillon prit son envol ; il battit des ailes, s’envola vers la fenêtre et virevolta, emporté par les courants d’air chaud. Francesca Findabair, la célèbre Enid an Gleanna, autrefois magicienne, aujourd’hui reine des Elfes libres Aen Seidhe, releva la tête. Des larmes brillaient dans ses magnifiques yeux bleus.
— Les commandos, répéta-t-elle d’une voix sourde, doivent continuer à mener la lutte. Ils doivent désorganiser les royaumes humains, compliquer les préparatifs militaires. Tel était l’ordre d’Emhyr, et je ne peux m’opposer à sa volonté. Pardonne-moi, Filavandrel.
Filavandrel aep Fidhail la regarda, et s’inclina en une profonde révérence.
— Je te pardonne, Enid. Mais je ne sais pas si eux te pardonneront.

Le Temps du Mépris, Chapitre 5.


Mais revenons aux recherches dont nous avait chargées Goidemar…
— Nous ? demanda Yennefer en relevant la tête. C’est-à-dire ?
— Tissaia de Vries, Augusta Wagner, Leticia Charbonneau et Hen Gedymdeith, répondit tranquillement Francesca. J’ai rejoint le groupe plus tard. J’étais une jeune magicienne, mais de pur sang elfique. Et mon père… biologique, car il m’a reniée, était un Érudit. Je savais ce qu’était le gène du Sang ancien.

Le Baptême du Feu, Chapitre 6.


Comme de coutume, la Pâquerette des vallées était royale, même si, ce jour-là, exceptionnellement, ni sa coiffure ni sa robe couleur carmin n’en imposaient par leur magnificence ; quant à son fin diadème et à son collier, ils n’étaient pas sertis de rubis mais de grenats modestes, bien que finement ouvragés.
La Dame du Lac, Chapitre 4.


— Foltest a pu effectivement être leurré par ma belle peau et ma silhouette, dit Francesca en retrouvant son sourire, mais de ta part, Filippa, je suis étonnée. Il est loin, bien loin le temps où j’aurais pu tomber enceinte. Pour ce qui est de la primogéniture et du fidéicommis, Demawend n’a pas de crainte à avoir. C’est moi qui serai l’ultimus familiae de la lignée des seigneurs de Dol Blathann. Et bien qu’il semble avoir l’avantage de l’âge, ce n’est pas avec Demawend que nous réglerons les questions de ma succession, mais plutôt avec ses petits-fils. Je puis vous assurer, mesdames, qu’il n’y aura aucun point litigieux à ce sujet.
La Dame du Lac, Chapitre 10.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]

  1. Dans la version polonaise de La dame du Lac, Enid an Gleanna se voit semble-t-il donner le titre de duchesse et non de princesse bien qu'elle soit à la tête d'une principauté. Il semble que cela soit une particularité polonaise, le souverain d'une principauté étant bien appelé prince en France et au Royaume Uni, comme par exemple le prince Albert II de Monaco (cf. les pages anglaises et polonaises de https://fr.wikipedia.org/wiki/Principaut%C3%A9. On peut aussi remarquer qu'en Polonais le même mot, książę, désigne un duc et un prince et que la page polonaise de wikipedia correspondant à książę mène en français sur la page Prince (titre).

Références[]

  1. 1,0 et 1,1 Le Baptême du Feu, Chapitre 6.
  2. Le Sang des Elfes, Chapitre 6.
  3. Le Baptême du Feu, Chapitre 5.
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 Le Temps du Mépris, Chapitre 5.
  5. Le Temps du Mépris, Chapitre 2.