Gedovius Trojdenida est le roi de Kovir. Il épousa Gemma qui lui donna un fils Gerard Trojdenida.
Sous la plume de Sapkowski[]
« Le royaume de Kovir n’est le vassal de personne. Les prétentions et les revendications de Tretogor sont infondées et s’appuient sur une lettre morte, qui n’a jamais eu force de loi. Les rois de Tretogor n’ont jamais été les suzerains des seigneurs de Kovir, car les seigneurs de Kovir – il sera facile de le vérifier dans les annales – n’ont jamais payé de tribut à Tretogor, n’ont jamais rempli d’obligations militaires envers elle, et, plus important encore, n’ont jamais été invités aux cérémonies données en l’honneur des fêtes nationales, ni à aucune autre célébration.
Je suis par conséquent au regret de vous informer que moi, Gedovius, roi de Kovir, ne puis vous reconnaître comme mon seigneur et suzerain, et encore moins verser la dîme. Les vassaux koviriens étant exclusivement soumis à l’autorité de la seigneurie kovirienne, ils ne peuvent eux non plus y souscrire. »
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La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 8.
Sur les marches du palais royal Ensenad, la résidence d’hiver attenant au canal – le seul bâtiment à posséder une large façade –, patientait déjà un comité d’accueil, dont le couple royal : le souverain de Kovir, Gedovius, et son épouse, Gemma. Le couple accueillit les nouveaux venus dignement, poliment, quoique d’une manière atypique. « Cher oncle », dit Gedovius en s’adressant à Radowid. « Cher grand-père », dit Gemma en souriant à Benda. Gedovius était de fait un Trojdenien. Gemma, quant à elle, descendait, comme cela fut confirmé, de la rebelle Aideen, héritière illégitime des rois d’Ard Carraigh, qui s’était enfuie de Kaedwen.
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La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 8.
Gedovius et Gemma régnèrent pendant vingt-cinq ans. La lignée des Trojdeniens s’éteignit avec leur fils Gerard. Sur le trône de Kovir monta Esteril Thyssen, le fondateur de la maison des Thyssenides.
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La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 8.
Ils s’approchèrent de l’immense tableau qui représentait le roi Gedovius assis sur un cheval gris et indiquant de son sceptre à l’armée quelque chose qui ne figurait pas sur la toile, la bonne direction sans doute. Esterad extirpa de sa poche une minuscule baguette en or, puis il s’en servit pour toucher le cadre du tableau tout en prononçant une formule à mi-voix. Gedovius et le cheval gris disparurent pour laisser place à une carte du monde en relief. De sa baguette dorée, le roi toucha un bouton d’argent dans un coin de la carte et d’une formule magique en modifia l’échelle, limitant la partie visible du monde à la vallée de la Iaruga et aux Quatre Royaumes.
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La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 8.
Notes et références[]
Notes[]
Références[]
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