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Dans « The Witcher 3: Wild Hunt »[]

Graines d'ergot
Tw3 ergot seeds
Ingrédient utilisé dans les potions alchimiques.
Détails
Catégorie
Objet ordinaire
Type
Ingrédient alchimique
Source
Achat / Butin
Prix de base
couronnes
Prix de vente
couronnes
Prix d'achat
6-8 couronnes
Poids
0 poids

Les graines d'ergot sont plutôt rares. Elles peuvent être achetées chez des herboristes. Elles entrent dans la composition de :


Dans The Witcher[]

Graines d'ergot
Substances Ergot seeds
Détails
Type
Plante
Ingrédients
VermillonSubstances Small Rubedo
Source
ne se trouve pas dans le jeu
Prix d'achat
15 orin(s)
Prix de vente
3 orin(s)
ID
it_ingr_058

Graines d'ergot – graines d’une mauvaise herbe commune.

Source[]

Notes[]

Ne se trouve nulle part dans le jeu.

Botanique[]

Seigle

© BIUM Paris

Le seigle commun[]

Secale cereale L.S.P. 124 PORT : Cette plante est annuelle, on la cultive partout, ses TIGES : s »élèvent de 5 à 6 pieds ont un épi terminale composé de 36 à 48 épillets qui ont chacun deux fleurs A. chaque FLEURS : B. a deux valves dont l’extérieur est barbue, trois clamines et un germe surmonté de deux styles velus, on rencontre toujours deux valves calicinalles aa. A la base de chaque épille.

N.B. : La fig M est celle d’un épi de seigle en fleur. La fig N est celle d’un épi de seigle chargé de bonnes graines et d’ERGOTS. Les fig A. B. représentent deux épillets, une des deux fleurs a été retranchée de l’épillet B. La fig C est celle du germe. La fig D celle des graines. Les fig E. F. sont celles de toutes les formes d’ergot.

En France on mange surtout dans les campagnes autant de pain de seigle que de pain de froment, il y a des années ou la maladie du seigle qu’on nomme ERGOT, CLOU, BLED CORNU, cause les accidents les plus fâcheux. Voy. Mem, soc. Roy. De Med. Par M. l’ab. TESSIER page 417 et les discours sur les plantes alimentaires et sur les plantes vénéneuses de la France.

Le champignon[]

L’ergot de Seigle, Claviceps purpurea, est un champignon parasite des céréales qui contient divers alcaloïdes polycycliques dérivés naturels de l'acide lysergique. C’est un champignon microscopique appartenant à la classe des Ascomycètes et à la sous classe des Pyrénomycètes. Il parasite notamment le seigle et le blé. Les champignons de ce groupe, extrêmement nombreux puisqu'il comporte plusieurs dizaines de milliers d'espèces, présentent un cycle vital complexe. Comme la plupart des champignons parasites, C. purpurea est constitué d'un mycélium, filament ramifié formé de cellules mises bout à bout. Le mycélium du champignon envahit l’ovaire des fleurs femelles de diverses Graminées en particulier alimentaires comme le blé et le seigle, c’est à dire les futurs grains. Il produit alors des éléments reproducteurs enrobés d’un nectar attirant les insectes qui disséminent ainsi le parasite. Lorsque les grains mûrissent, les filaments s’agglomèrent en un tissu dense recouvert d’une écorce violacée visible à l'œil nu, le sclérote, qui rappelle l’ergot du coq, d'où le nom du parasite en Français. Les sclérotes se détachent des grains et passent l’hiver au sol. Au printemps, ils produisent des spores qui contaminent les jeunes plants et donnent naissance à un nouveau mycélium.

Histoire[]

Les Graines d’ergot (ergot de seigle) : Les intoxications causées par l'ergot sont restées tristement célèbres, les témoignages les plus anciens remontent aux assyriens, ~ 600 av. J.C. Les empoisonnements plus récents remontent au moyen-âge, du Xème au XIVème siècle, mais aussi au XVIIème siècle en Sologne (la « gangrène des solognots » fit entre 7000 et 8000 morts).

Plus récemment on retrouve des cas d'ergotisme en 1926 en Union Soviétique, et en août 1951 en France dans le village de Pont Saint Esprit (l'affaire du pain maudit). Dans ce dernier cas l'enquête aurait finalement privilégié l'hypothèse mettant en cause des insecticides mercuriels utilisés sur les récoltes. Dans tous les cas il s'agit d'empoisonnements de masse qui touchent touchent toute une population. Les effets de l'ergot sont terribles, ils sont dûs en partie aux propriétés vasoconstrictives de ce champignon qui entraînent des gangrènes des membres dont les extrêmités se momifient, noircissent et finissent par tomber. C'est la forme gangréneuse du mal.

A ces effets s'ajoute la toxicité redoutable de l'ergot sur le système nerveux central. On retrouve des crises convulsives, dépréssives et des épisodes hallucinatoires (comme pour le diéthylamide de l'acide lysergique ou LSD 25 qui est un dérivé de l'ergot). C'est la forme convulsive du mal. On retrouve également les effets ocytociques qui, en provoquant des contractions utérines violentes, peuvent déclencher des avortements. Les poules qui consomment l'ergot de seigle avec le grain, pondent des oeufs sans coquilles, car l'oeuf est expulsé du tractus génital par les contractions avant que la coquille ne soit achevée. On connaît depuis fort longtemps cet effet de l'ergot qui a été mis à profit par les sorcières du moyen-âge dans des préparations abortives. Les sages femmes utilisaient jadis l'ergot dans le même but, en administrant toujours un nombre impair d'ergots (5, 7 ou 9) pour des raisons de superstition. Au XVIIIème les médecins expérimentent en pratique obstétricale des préparations à base d'ergot à doses modérées (pulvis parturiens).

Ces manifestations sont impressionnantes, elles ont profondément marqué les populations qui en sont témoins au moyen-âge, et ce d'autant plus qu'on en ignorait totalement la cause. L'ergotisme fut alors nommé mal des ardents ou feu de saint Antoine, en raison des douleurs et des sensations de brûlure qu'il provoquait. Voici quelques témoignages d'époque :

T.I. Williams rapporte : « Une malade se rendait à l'hôpital montée sur un âne, lorsqu'elle heurta un buisson. Sa jambe se détacha au genou et elle la porta à l'hôpital en la tenant dans ses bras. »

J.A. Srinc décrit ainsi les ravages de la maladie qu'il a pu constater en Bavière : « Le mal commence par une sensation incommode aux pieds, une sorte de fourmillement ; bientôt l'estomac est tourmenté d'une violente cardialgie ; de là le mal se porte aux mains et successivement à la tête. Les doigts sont, en outre, saisis d'une contraction tellement forte que l'homme le plus robuste peut à peine la maîtriser et que les articulations paraissent luxées. Les malades jettent les hauts cris et se plaignent d'un feu dévorant qui leur brûle les pieds et les mains. Des sueurs très abondantes ruissellent en même temps sur tout le corps. Après les douleurs, la tête ressent de la pesanteur, éprouve des vertiges et les yeux se couvrent de brouillard épais. Quelques malades deviennent totalement aveugles, ou voient les objets doubles. Ils perdent la mémoire, chancellent en marchant comme s'ils étaient ivres, et ne sont plus maîtres de leurs facultés intellectuelles. Les uns deviennent maniaques, les autres mélancoliques, d'autres sont plongés dans un sommeil comateux ... Cette maladie dure deux, quatre, huit, quelquefois même douze semaines, avec des intervalles de repos. »

Aujourd'hui ce type d'intoxication est pratiquement impossible ... (on ne s'en plaindra pas.) On sait que la dose mortelle peut être inférieure à 1 gramme d'ergot !

Cependant, l'utilisation fréquente des dérivés de l'ergot en thérapeutique n'est pas sans danger, un surdosage est toujours possible qu'il soit accidentel ou intentionnel (suicide, acte criminel). L'administration de 40 mg de tartrate d'ergotamine pendant cinq jours a provoqué une ischémie aigüe des quatre membres. Au cours des intoxications médicamenteuses on retrouve des symptomes comparables à ceux observés au cours des crises d'ergotisme.

Au cours des intoxications chroniques on retrouvera les effets sur le système nerveux central : convulsions, contractions des muscles faciaux, diarrhées, vomissements, tremblements et céphalées. Les signes liés à la vasonconstriction sont : engourdissement et refroidissement des extrêmités, douleurs thoraciques, gangrènes des extrêmités.

Au cours d'intoxications aigües on a : diarrhées, vomissements, sensations vertigineuses, hyper- ou hypotension, bradycardie, convulsions, troubles de la conscience et dyspnée (troubles de la respiration)