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Istredd d'Aedd Gynvael, de son vrai nom Val, est un magicien. Il est l'un des amants de Yennefer, qu'il connaît depuis longtemps et surnomme "Yenna".

Apparence et caractère[]

Istredd était dans la force de l’âge et ne paraissait pas avoir plus de quarante ans. Il avait des cheveux raides, légèrement blancs, qui lui tombaient sur les épaules. De nombreuses rides lui barrant le front ainsi que la commissure des lèvres et l’extrémité des yeux lui assuraient un air grave. Geralt ignorait si la profondeur et l’intelligence de ses doux yeux gris étaient naturelles ou le fruit d’un sortilège. [1].

Istredd dans la Saga[]

Avant L'Éclat de glace[]

Lorsqu'il était encore un gamin, les garçons de son âge couraient à travers champs avec des arcs, péchaient des poissons ou jouaient au pair et à l’impair. Lui, potassais déjà les manuscrits. Le sol en pierre de la tour était si froid qu’il lui brisait les os et le gelait les articulations, en été bien sûr, car l’hiver, c’est l’émail de ses dents qui craquait. Istredd toussais à cause de la poussière des manuscrits et des livres ; les yeux lui sortaient de la tête à cause de la fatigue ; et son maître, le vieux Roedskilde, ne manquait jamais l’occasion de le caresser le dos avec son martinet, persuadé visiblement qu'il ne pouvait avancer sur le chemin de la science sans cela. Istredd ne s'est jamais battu, il n'a jamais fréquenté de filles et n'a jamais bu une goutte de bière pendant toutes ces années où ce genre de divertissement est le meilleur. [1]

Dans L'Éclat de glace[]

Sa relation intime avec Yennefer, durait depuis pas mal de temps. Elle fut longtemps une relation sans engagement de part et d’autre, fondée sur des périodes plus ou moins régulières de vie commune. Ce type de liaison se pratique souvent parmi les gens de leur profession, mais elle a cessé de le satisfaire. C’est pourquoi, il décida de lui proposer de rester avec lui pour toujours. Yennefer lui répondit qu'elle y réfléchirait.[1]

Quand Geralt s'en aperçut, il se rendit chez Istredd pour qu'il cesses de s'immiscer entre Yennefer et lui. Selon Geralt, son offre ne l’intéresse nullement et lui expliqua qu'autrefois, rien ne l’empêchait de faire sa demande lorsque Yennefer était encore avec lui mais qu'aujourd’hui, la situation a changé. Istredd refusa et rétorqua que ce n'était rien d'autre qu'une amourette de passage, une fascination momentanée, un caprice, une aventure parmi des centaines d’autres, car Yenna aime à jouer avec les émotions : elle est impulsive et imprévisible, et qu'il entend lui offrir compréhension et stabilité, sentiment et bonheur.. Mais il reconnait, après avoir échangé ces quelques mots avec Geralt, qu’elle ne le traite pas en objet. Ce qui, selon lui, est rare de sa part.[1]

Lors de leur deuxième rencontre en ville, Istredd provoque Geralt en duel avec comme enjeu l'exclusivité de l'affection de la magicienne. Le duel n'a cependant pas lieu car Yennefer quitta la ville,[1] renonçant à comprendre la raison des deux hommes[2] et leur faisant parvenir, par le biais de deux crécerelles noires créées par la magie, une lettre d'adieu.[1]

Sous la plume de Sapkowski[]

— D’ailleurs, je ne sais rien. (Le staroste détourna les yeux en foulant la terre de son talon.) Et cela m’intéresse autant que de la merde de chien. Mais le magicien Istredd, ne l’oubliez pas, est une personne importante chez nous, irremplaçable en ville, inestimable, dirais-je. Les gens d’ici le respectent. Les autres aussi. Nous ne nous mêlons pas de sa magie ni de ses affaires.
— « Éclat de glace », dans la collection L'Épée de la Providence.


Ils restèrent un moment silencieux. Istredd, faussement perdu dans ses pensées, tapotait avec ses ongles sur un crâne brisé, bruni et privé de mâchoire inférieure, placé juste en face de lui. Son index suivait l’ouverture dentée béant à partir de l’os temporal. Geralt l’observait discrètement. Il se demandait quel pouvait être son âge. Il savait que les plus doués des magiciens étaient capables de ralentir le processus du vieillissement de façon permanente et à tout moment de leur vie. Les hommes préféraient, pour des raisons de réputation et de prestige, se donner l’apparence d’un âge moyen et mûr témoignant d’une certaine sagesse et expérience. Les femmes, comme Yennefer, privilégiaient le pouvoir de séduction au détriment de celui que confère le sérieux lié aux années. Istredd, dans la force de l’âge, ne paraissait pas avoir plus de quarante ans. Il avait des cheveux raides, légèrement blancs, qui lui tombaient sur les épaules. De nombreuses rides lui barrant le front ainsi que la commissure des lèvres et l’extrémité des yeux lui assuraient un air grave. Geralt ignorait si la profondeur et l’intelligence de ses doux yeux gris étaient naturelles ou le fruit d’un sortilège. Il arriva à la conclusion après un moment que cette question n’avait aucune espèce d’importance.
— « Éclat de glace », dans la collection L'Épée de la Providence.


— Merci, dit Sheala de Tancarville en inclinant la tête. Si ces dames m’y autorisent, je parlerai la première. Ma question initiale, chère Filippa, est la suivante : pourquoi moi ? pourquoi ai-je été conviée ? J’ai décliné à plusieurs reprises la proposition qui m’était faite d’entrer au Chapitre, j’ai refusé un fauteuil au Conseil. Premièrement, mon travail m’absorbe totalement. Deuxièmement, je considérais, et je considère toujours, que d’autres, à Kovir, Poviss et Hegfors, sont davantage dignes de cet honneur. Je repose donc la question : pourquoi m’a-t-on invitée, moi, et non Carduin ? Ou Istredd d'Aedd Gynvael, Tugdual ou encore Zangenis ?
Le Baptême du Feu, Chapitre ?.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 L'Épée de la Providence, Éclat de glace.
  2. Sapkowski mentionne comment Yennefer voit sa relation avec les deux hommes dans la préface de la nouvelle « Éclat de glace » qui fut publiée pour la première fois dans le magazine Fantastyka :
    Yennefer nie widzi niczego zdrożnego w chodzeniu do łóżka z kimkolwiek zapragnie i kiedykolwiek zapragnie. W mniemaniu Yennefer zazdrość Istredda i Geralta jest śmieszna, żałosna, nienowoczesna i pozbawiona sensu. Zazdrość taka stawia ich obu na równi z ciemnym kmiotkiem lub głupim mieszczuchem, którzy MAJĄ KONKRETNE POWODY, by strzec wierności żony - boją się bękartów, cudzej krwi, mogącej dziedziczyć zie- mię lub majątek, boją się złapać od niewiernej paskudną chorobę i boją się opinii sąsiadów. Jak to, pyta Yennefer, zdziwiona niepomiernie, o co wam chodzi, chłopaki? Dzieci nie mogę mieć ani ja, ani którykolwiek z was, jesteśmy sterylni jak kamienie, na wszystkie choroby mamy immunitet, a opiniami dawno przestaliśmy się przejmować. Przeproście mnie więc za wasze głupie zachowanie, nie rozumiem jego powodów.
    W momencie, gdy Yennefer zrozumie te powody, jest już za późno".