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Kerack était un royaume située au nord du royaume de Cidaris. À la suite de règnes malhabiles et de l’extinction de la lignée régnante, le royaume périclita, perdit de son importance et fut annexé et partagé entre ses voisins.

Villes et forteresses[]

Autres[]

  • Ansegis
  • Cizmar
  • Sotonin
  • Tiberghien
  • Guaamez
  • Martindelcampo
  • Zgraggen

Histoire[]

Osmyk avait fait fortune dans le commerce maritime et, semblerait-il, également dans la piraterie. Après avoir usé la concurrence et monopolisé le cabotage maritime de la région, Osmyk se fit roi. L’acte usurpateur du couronnement ne finalisa à vrai dire qu’un statu quo, aussi ne provoqua-t-il guère d’objections, pas plus que de protestations. Profitant des guerres et querelles privées antérieures, Osmyk mit de l’ordre dans les conflits de frontières et de pouvoir avec ses voisins, Verden et Cidaris. On n’ignora plus désormais où commençait le domaine de Kerack et où il se terminait, ni qui en était le chef. Et puisque le chef était roi, ce titre lui revenait. Par l’ordre naturel des choses, le titre et le pouvoir se transmettaient de père en fils ; par conséquent, lorsque, après la mort d’Osmyk, son fils Belohun monta sur le trône, personne ne fut étonné. À la vérité, des fils, Osmyk en avait d’autres, quatre autres pour le moins, mais tous avaient renoncé au droit au trône, l’un d’eux de son plein gré, d’ailleurs, à ce qu’on raconte. Ainsi Belohun régnait-il sur Kerack depuis une bonne vingtaine d’années, tirant profit des chantiers navals, du transport, de la pêche et de la piraterie, conformément à la tradition familiale.[1]

En 1245, Viraxas, l'un des fils de Belohun, revint à Kerack après avoir graissé largement la patte au Chapitre des Talents et des Arts pour organisé, financé et l'aidé à s’emparer du pouvoir contre l'obtention d'avantages commerciaux, de participation dans les chantiers navals ou les sociétés maritimes. Il entama son règne par des édits tout à fait royaux. Primo, le jour de son couronnement a été déclaré fête nationale dans le royaume de Kerack, et jour férié. Secundo, une amnistie a été prononcée à l’encontre des criminels ; les condamnés politiques continuent de croupir en prison, sans droit de visite ni même de correspondance. Tertio, les droits de douane et les taxes portuaires augmentent de cent pour cent. Quarto, dans un délai de deux semaines, tous les non-humains et les sang-mêlé, qui nuisent à l’économie du pays et privent de travail les gens de sang pur doivent quitter Kerack. Quinto, il sera interdit de pratiquer à Kerack tout type de magie sans l’accord du roi, et les magiciens ne seront plus autorisés à posséder des terres ni de l’immobilier. Les magiciens habitant Kerack devront se débarrasser de leurs biens immobiliers et obtenir une licence. Ou alors quitter le royaume.[1]

Plus tard, à la suite de règnes malhabiles et de l’extinction de la lignée régnante, le royaume périclita, perdit de son importance et fut annexé et partagé entre ses voisins.[2]


Sous la plume de Sapkowski[]

— Il est parvenu à nos oreilles, souffla-t-il, irrité, que la vénérable dame Neyd procurait des concoctions magiques aux femmes qui ne voulaient pas avoir d’enfants. Et qu’elle aidait également les femmes enceintes à avorter. Mais ici, à Kerack, nous considérons ce processus immoral.
La Saison des Orages, Chapitre Interlude.


« Kerack, ville située au nord du royaume de Cidaris, à l’embouchure de la rivière Adalatte. Autrefois capitale du royaume indépendant de K. ; à la suite de règnes malhabiles et de l’extinction de la lignée régnante, le royaume périclita, perdit de son importance et fut annexé et partagé entre ses voisins. La ville possède un port, plusieurs fabriques, un phare ; elle compte près de 2000 habitants. »
La Saison des Orages, Chapitre Interlude.


Tout au long de la route qui serpentait sur le flanc de la colline avaient été installés des poteaux en haut desquels, agités paresseusement par la brise, flottaient des étendards jaunes avec l’emblème de Kerack, un dauphin nageant bleu azur, aux nageoires et à la queue rouges.
Ferrant de Lettenhove, le cousin de Jaskier, les attendait devant l’entrée du palais, accompagné de quelques gardes royaux aux couleurs du dauphin emblématique, c’est-à-dire en azur et rouge. L’instigateur salua Jaskier et appela un page qui devait assister le poète et le conduire jusqu’au lieu des festivités.

La Saison des Orages, Chapitre 18.


Le chat, qui frappait le médaillon de sa patte. Un médaillon doré sur une chaîne. De l’émail bleu azur, un dauphin. D’or, dauphin nageant d’azur, lorré, peautré, oreillé, barbé et crêté de gueules.
La Saison des Orages, Chapitre 18.


— Et plutôt que de la zigouiller, elles l’ont recueillie, marmonna Dijkstra. Elles l’ont reconnue comme une des leurs… Quant à Milva, elle leur a témoigné sa reconnaissance. Elle a conclu un pacte avec la sorcière de Brokilone, la vieille Eithné Œil d’argent. Maria Barring est morte, vive Milva… Combien d’expéditions a-t-elle effectuées avant que ceux de Verden et de Kerack découvrent la vérité à son sujet ? Trois ?
Le Baptême du Feu, Chapitre 1.


Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. 1,0 et 1,1 La Saison des Orages, Interlude.
  2. Encyclopædia Maxima Mundi, tome VIII, Effenberg et Talbot.