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Malleore est une principauté de la Ligue d'Hengfors.

Villes[]

Sous la plume de Sapkowski[]

— Je pense justement que le dragon l’intéresse plus que le trésor. Car, voyez-vous, la principauté de Malleore aiguise depuis longtemps l’appétit de Niedamir. Après l’étrange décès du prince, il est resté une princesse en âge, je dirais, nuptial. Les puissants de Malleore ne voyaient pas Niedamir et les autres prétendants d’un bon œil, car ils savaient que le nouveau pouvoir entendrait les tenir en bride, ce qu’une jeune princesse crédule ne saurait faire. Ils ont donc déterré une vieille prophétie poussiéreuse assurant que la couronne et la main de la jeune fille appartiendraient à celui qui vaincrait un dragon. Ils croyaient avoir la paix, sachant que nul n’a vu de dragons dans la région depuis des lustres. Niedamir s’est bien moqué de cette légende. Il a pris Malleore de force, voilà tout. Mais lorsque la nouvelle de l’apparition du dragon de Holopole est parvenue à ses oreilles, il a compris qu’il pouvait désormais vaincre les nobles de Malleore avec leurs propres armes. S’il retourne à Malleore en brandissant triomphalement la gueule du dragon, on l’accueillera en monarque envoyé par les dieux, et les puissants n’oseront piper mot. Ne vous étonnez pas qu’il recherche ce dragon comme un chat des rognons. D’autant que ce dragon se traîne avec peine. Bon sang, c’est pour Niedamir une pure aubaine, un sourire du destin.
— « Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.


— Je me fous du peuple de Malleore, pour reprendre l’expression de sieur Boholt, répondit Niedamir. Le trône de Malleore m’appartient de toute façon : trois cents cuirassiers font régner ma loi à Caingorn et j’ai mille cinq cents fantassins contre leurs mille mauvais pavois. Ils devront reconnaître ma légitimité. Tant que je pendrai, pourfendrai et fendrai les routes à cheval, ils devront reconnaître ma légitimité. Leur princesse, ce veau gras, je lui cracherai sur la main. Je n’ai besoin que de son ventre pour qu’elle me fasse des héritiers. Après, je m’en débarrasserai. Avec la bonne vieille méthode de maître Kozojed. Assez parlé, Gyllenstiern. Il est temps d’exécuter mes ordres.
— « Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.


Peu de gens, en réalité, étaient au fait de ce qui se passait dans les régions du Nord, et cela n’intéressait pas grand monde. Des nouvelles indirectes, en provenance de Kaedwen essentiellement, parvenaient à la Rédanie au sujet des conflits entre le comté de Kovir et les souverains nordiques moins puissants. Au sujet des alliances et des guerres : avec Hengfors, Malleore, Creyden, Talgar et d’autres petits pays au nom imprononçable. L’un avait été soumis et annexé par un autre, ou bien s’était lié à un pays voisin par le biais d’une union dynastique, ou encore avait été massacré et anéanti. Au final, on finissait par ne plus rien y comprendre.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.


Notes et références[]

Notes[]


Références[]