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L'oniromancie est un art divinatoire utilisant les rêves. En dépit de ses affirmations prétentieuses, les rêveresses ne se souvenaient pas même de la moitié de leurs rêves prophétiques, une bonne partie demeurait dans la mémoire des oniromanciennes sous la forme d’un embrouillamini d’images aux silhouettes et aux couleurs mouvantes comme celles d’un kaléidoscope, ce jouet aux multiples facettes de verre. Lorsque les images étaient totalement dépourvues de sens, la solution consistait tout bonnement à les ignorer pour passer à la question du jour selon la formule suivante : « Si je ne m’en souviens pas, c’est qu’il est inutile de s’en souvenir. » Dans le jargon des rêveresses, ce type de rêve portait le nom de « mastic ».[1]

Les « rêves-fantômes » étaient les pires, les plus honteux, ceux dont les rêveresses ne se rappelaient que des fragments, des lambeaux de signification dont il ne restait le lendemain matin que des impressions floues. Si le « fantôme » revenait trop souvent, on pouvait être sûr d’avoir affaire à un rêve d’une importance oniroïde significative. La rêveresse s’efforçait alors, par la concentration et l’autosuggestion, de convoquer délibérément ce fantôme afin qu’il lui apparaisse de nouveau, mais cette fois de manière bien précise. Cette méthode, qu’on appelait « l’accrochage », et qui consistait à replonger dans ses rêves dès le réveil, était celle qui donnait les meilleurs résultats. Si le rêve ne se laissait pas accrocher, on pouvait par la suite tenter d’appeler la vision onirique en s’adonnant à la méditation et en exerçant sa concentration avant chaque endormissement. On appelait cette méthode « l’ancrage ».[1]

Oniromanciens notables[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]