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La bande des '''Rats''' étaient des rebuts. Ils formaient un ramassis étrange créé par la guerre, le malheur et le mépris. Car c’est la guerre, le malheur et le mépris qui les avaient réunis et rejetés sur une même rive, comme une rivière en crue rejette et dépose sur la plage les bouts de bois noirs lissés par les pierres qui ont longtemps dérivé.
La bande des '''Rats''' était une hanse de criminels anéanti par [[Léo Bonhart]]. Le chasseur de primes a tué tous les membres sauf [[Ciri]], pour laquelle il avait un contrat spécial, séparé. Le groupe s'était réuni dans le village de [[Glyswen]] à [[Geso]] pendant la fête de [[Lammas]]. Le chef de la bande était Giselher. Ils étaient connus pour leur habitude de voler des riches et de donner aux pauvres, et grâce à cette habitude ils étaient bien aimés par les pauvres et les fermiers de Nilfgaard.
 
   
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Ils ne se cherchèrent pas longtemps dans la foule en liesse. Trop de choses les distinguaient. Ils avaient par trop de points communs. Ils étaient liés par un même penchant pour les tenues criardes, colorées, fantaisistes, les colifichets dérobés, les magnifiques chevaux, les épées qu’ils n’étaient pas même pour danser. Ils se distinguaient par leur arrogance et leur morgue, leur pétulance railleuse et leur brutalité.
Les membres de la bande est sont devenus des icônes de mode pour la jeunesse riche de [[Thurn]] en particulier.
 
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Et, plus que tout encore, par leur mépris.
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Ils étaient les enfants du temps du Mépris. Et à ce titre ils méprisaient les autres. Seule la force comptait pour eux. L’habileté dans le maniement des armes, qu’ils eurent tôt fait d’acquérir sur les routes. La détermination. Un cheval rapide et une épée tranchante.
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Et des compagnons. Des camarades. Des amis. Parce que celui qui est seul doit mourir : par la faim, par la pointe d’une épée, d’une flèche, par la fourche d’un paysan, par la pendaison, dans un incendie…
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Celui qui est seul disparaîtra : massacré, assommé, roué de coups, souillé comme un jouet que l’on se passe de main en main.
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Ils se rencontrèrent tous à la Fête des Moissons : [[Giselher]], l’échalas taciturne aux longs cheveux noirs ; [[Kayleigh]], aux yeux malveillants et à la bouche déformée par un affreux rictus ; [[Reef]], qui continuait à parler avec l’accent nilfgaardien ; [[Mistle]], élancée, aux longues jambes, aux cheveux couleur paille coupés ras et aussi drus que les poils d’une brosse ; [[Étincelle]], jeune elfe aux grands yeux, aux lèvres fines et aux petites dents, toute de couleurs vêtue, agile et vaporeuse quand elle dansait, rapide et assassine quand elle combattait ; Asse, large d’épaules, à la barbe claire et frisottante.
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Giselher devint leur chef. Et ils se nommèrent les Rats. Quelqu’un les avait appelés ainsi un jour, et ça leur avait plu.
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Ils pillaient et assassinaient, et leur cruauté devint légendaire.
   
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Au début, les préfets [[nilfgaard]]iens les méprisèrent. Ils étaient persuadés qu’à l’instar d’autres bandes ils seraient vite la victime de l’action combinée des différentes factions de la paysannerie furibonde, qu’ils se détruiraient et s’entredévoreraient quand l’importance du butin ferait triompher l’avidité sur la solidarité entre bandits. Les préfets avaient eu raison en ce qui concernait les autres groupes, mais ils se trompaient sur les Rats. Parce que les Rats, les enfants du Mépris, n’avaient que faire des butins. Ils attaquaient, massacraient et tuaient pour le plaisir ; quant aux chevaux, au bétail, aux réserves de grain, au fourrage, au sel, au goudron, et aux draps qu’ils volaient auprès des transports militaires, ils les redistribuaient dans les villages. Ils payaient par poignées d’or et d’argent les tailleurs et les artisans pour obtenir ce qu’ils aimaient par-dessus tout : les armes, les vêtements et les ornements. Les personnes ainsi récompensées les nourrissaient, leur donnaient à boire, leur accordaient l’hospitalité, les cachaient, et, même fouettés jusqu’au sang par les Nilfgaardiens et les [[Nissir]]s, ils ne divulguaient pas les pistes qui menaient aux cachettes des Rats.
Les Rats, sauf Ciri, furent enterrés dans le village de [[La Jalousie]], où ils furent achevés. Les membres de la bande étaient :
 
   
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Les préfets fixèrent alors une forte récompense en échange de leur capture, et il s’en trouva au début qui succombèrent à la tentation de l’or de Nilfgaard. Mais la nuit les cabanes des indicateurs se transformaient en bûchers, et ceux qui réchappaient de l’incendie mouraient transpercés par les lames miroitantes, tournoyant dans la fumée, de cavaliers fantomatiques. Les Rats attaquaient à la façon des rats. Silencieusement, perfidement, cruellement. Ils adoraient tuer.
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Les préfets eurent ensuite recours à certains moyens qui avaient fait leurs preuves contre les autres bandits : ils tentèrent à plusieurs reprises d’introduire des traîtres parmi les Rats. Sans succès. Les Rats n’acceptaient personne. La bande unie et fraternelle créée par le temps du Mépris ne voulait pas d’étrangers en son sein. Elle les méprisait.
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Jusqu’au jour où apparut, svelte comme une acrobate, une petite fille aux cheveux gris qui ne parlait pas beaucoup et dont les Rats ne savaient rien.
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Sauf qu’elle était comme eux autrefois. Seule et pleine de regrets en pensant à tout ce que lui avait volé le temps du Mépris.
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Et, à une époque rongée par le Mépris, celui qui était seul devait mourir.
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Version du 3 mars 2016 à 01:36

La bande des Rats étaient des rebuts. Ils formaient un ramassis étrange créé par la guerre, le malheur et le mépris. Car c’est la guerre, le malheur et le mépris qui les avaient réunis et rejetés sur une même rive, comme une rivière en crue rejette et dépose sur la plage les bouts de bois noirs lissés par les pierres qui ont longtemps dérivé.

Ils ne se cherchèrent pas longtemps dans la foule en liesse. Trop de choses les distinguaient. Ils avaient par trop de points communs. Ils étaient liés par un même penchant pour les tenues criardes, colorées, fantaisistes, les colifichets dérobés, les magnifiques chevaux, les épées qu’ils n’étaient pas même pour danser. Ils se distinguaient par leur arrogance et leur morgue, leur pétulance railleuse et leur brutalité. Et, plus que tout encore, par leur mépris. Ils étaient les enfants du temps du Mépris. Et à ce titre ils méprisaient les autres. Seule la force comptait pour eux. L’habileté dans le maniement des armes, qu’ils eurent tôt fait d’acquérir sur les routes. La détermination. Un cheval rapide et une épée tranchante. Et des compagnons. Des camarades. Des amis. Parce que celui qui est seul doit mourir : par la faim, par la pointe d’une épée, d’une flèche, par la fourche d’un paysan, par la pendaison, dans un incendie… Celui qui est seul disparaîtra : massacré, assommé, roué de coups, souillé comme un jouet que l’on se passe de main en main. Ils se rencontrèrent tous à la Fête des Moissons : Giselher, l’échalas taciturne aux longs cheveux noirs ; Kayleigh, aux yeux malveillants et à la bouche déformée par un affreux rictus ; Reef, qui continuait à parler avec l’accent nilfgaardien ; Mistle, élancée, aux longues jambes, aux cheveux couleur paille coupés ras et aussi drus que les poils d’une brosse ; Étincelle, jeune elfe aux grands yeux, aux lèvres fines et aux petites dents, toute de couleurs vêtue, agile et vaporeuse quand elle dansait, rapide et assassine quand elle combattait ; Asse, large d’épaules, à la barbe claire et frisottante. Giselher devint leur chef. Et ils se nommèrent les Rats. Quelqu’un les avait appelés ainsi un jour, et ça leur avait plu. Ils pillaient et assassinaient, et leur cruauté devint légendaire.

Au début, les préfets nilfgaardiens les méprisèrent. Ils étaient persuadés qu’à l’instar d’autres bandes ils seraient vite la victime de l’action combinée des différentes factions de la paysannerie furibonde, qu’ils se détruiraient et s’entredévoreraient quand l’importance du butin ferait triompher l’avidité sur la solidarité entre bandits. Les préfets avaient eu raison en ce qui concernait les autres groupes, mais ils se trompaient sur les Rats. Parce que les Rats, les enfants du Mépris, n’avaient que faire des butins. Ils attaquaient, massacraient et tuaient pour le plaisir ; quant aux chevaux, au bétail, aux réserves de grain, au fourrage, au sel, au goudron, et aux draps qu’ils volaient auprès des transports militaires, ils les redistribuaient dans les villages. Ils payaient par poignées d’or et d’argent les tailleurs et les artisans pour obtenir ce qu’ils aimaient par-dessus tout : les armes, les vêtements et les ornements. Les personnes ainsi récompensées les nourrissaient, leur donnaient à boire, leur accordaient l’hospitalité, les cachaient, et, même fouettés jusqu’au sang par les Nilfgaardiens et les Nissirs, ils ne divulguaient pas les pistes qui menaient aux cachettes des Rats.

Les préfets fixèrent alors une forte récompense en échange de leur capture, et il s’en trouva au début qui succombèrent à la tentation de l’or de Nilfgaard. Mais la nuit les cabanes des indicateurs se transformaient en bûchers, et ceux qui réchappaient de l’incendie mouraient transpercés par les lames miroitantes, tournoyant dans la fumée, de cavaliers fantomatiques. Les Rats attaquaient à la façon des rats. Silencieusement, perfidement, cruellement. Ils adoraient tuer. Les préfets eurent ensuite recours à certains moyens qui avaient fait leurs preuves contre les autres bandits : ils tentèrent à plusieurs reprises d’introduire des traîtres parmi les Rats. Sans succès. Les Rats n’acceptaient personne. La bande unie et fraternelle créée par le temps du Mépris ne voulait pas d’étrangers en son sein. Elle les méprisait.

Jusqu’au jour où apparut, svelte comme une acrobate, une petite fille aux cheveux gris qui ne parlait pas beaucoup et dont les Rats ne savaient rien. Sauf qu’elle était comme eux autrefois. Seule et pleine de regrets en pensant à tout ce que lui avait volé le temps du Mépris. Et, à une époque rongée par le Mépris, celui qui était seul devait mourir.

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