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Rayla de Lyria, connu d'abord comme Rayla la Noire et plus tard comme Rayla la Blanche était un officier des forces spéciales de Demawend d'Aedirn.

Apparence et caractère[]

Rayla de Lyria était grande et svelte avec de longs cheveux noirs lissés vers l’arrière et tressés en une lourde natte.[1]Plus tard, elle avait les cheveux complètement blancs, coupés court, au visage enlaidi de balafres, l’une qui allait de sa tempe au coin de sa bouche, et l’autre qui entourait son orbite comme un fer à cheval. Elle avait également perdu une grande partie du pavillon de son oreille droite, et son bras gauche se terminait sous le coude par un manchon de cuir et un crochet de cuivre.[2]

Rayla de Lyria dans la Saga[]

Dans Le Sang des Elfes[]

Dans Le Temps du Mépris[]


Après le Massacre de Vengerberg, les régiments décimés et la population civile commencèrent à fuir en masse vers la Temeria et la Redania ; des foules de réfugiés s’étiraient le long de la colline du Pontar et du col de Mahakam. Mais tous ne réussirent pas à s’enfuir. Ils furent poursuivis par les hordes d’envahisseurs à cheval de Nilfgaard qui leur coupaient la route pour en faire des prisonniers de guerre. Ce fut une immense chasse à l’homme parce que l’armée avait pris la fuite, et personne ne défendait la population en déroute. Enfin presque, Rayla et les autres membres des Forces spéciales d'Aedirn ne sachant trop comment s'échapper et, voyant les derniers rangs de la longue colonne de fugitifs qui se dirigeaient vers la frontière, ils se barricadèrent. [3].

Ils n’attendirent pas longtemps. Quand ils eurent repoussé la première vague d’assaillants, ils n’étaient plus que six. La bataille fut brève mais acharnée. Les soldats mobilisés de Vengerberg se battaient comme des diables, ils égalaient en acharnement les mercenaires. Aucun ne voulait tomber vivant entre les mains des Scoia’tael. Ils préféraient mourir au combat. Et ils mouraient, transpercés de flèches, ils mouraient sous la poussée des lances et des coups d’épée. Blaise mourut allongé, transpercé par les poignards de deux elfes qui s’étaient rués sur lui en sautant de la barricade. Aucun d’eux ne se redressa. Blaise aussi avait un poignard. Les Scoia’tael ne leur laissèrent pas de répit. Un deuxième commando se jeta sur eux. Villis, touché pour la troisième fois par une lance, tomba. [3]

Un instant plus tard, Rayla se retrouva seule. Les Scoia’tael l’entouraient de toutes parts. La guerrière, barbouillée de sang de la tête aux pieds, leva son épée et fit une pirouette ; sa tresse noire virevolta. Elle était debout au milieu des cadavres, effrayante, le visage déformé, tel un démon. Les elfes reculèrent. Venez ! cria-t-elle sauvagement. Qu’attendez-vous ? Vous ne me prendrez pas vivante ! Je suis Rayla la Noire ! Elle n’eut pas longtemps à attendre. [3] Montrant par la même occasion que même les mercenaires qui se battent pour de l’argent, n'ignorent pas le sens du sacrifice.[4]

Dans La Dame du Lac[]

Sous la plume de Sapkowski[]

- Je le confirme, lança une guerrière élancée aux longs cheveux noirs lissés vers l’arrière et tressés en une lourde natte. Moi, Rayla de Lyrie, je connais également Geralt le Loup blanc, le célèbre bourreau des monstres. J’ai aussi rencontré à plusieurs reprises la magicienne Yennefer lorsque je séjournais à Aedirn, dans la ville de Vengerberg, où est sa demeure. Cependant, j’ignore tout de leur amour partagé.
Le Sang des Elfes, Chapitre 1.


- Je n’en crois pas un mot. (La guerrière élancée tordit ses lèvres pâles en une grimace ; elle cracha fougueusement à terre et, dans un cliquetis métallique, croisa sur sa poitrine ses bras protégés par des brassards de mailles armés de pointes.) Je ne crois pas que Geralt de Riv ait pu tomber sur plus fort que lui. J’ai eu l’occasion de voir ce sorceleur manier l’épée. La rapidité de ses gestes est tout simplement surhumaine…
Le Sang des Elfes, Chapitre 1.


L’officier entra, mais la facétie des magiciennes tourna court. Car l’officier ne se troubla pas à leur vue, il ne rougit pas, n’ouvrit pas les lèvres et ne fit pas les yeux ronds. C’était une femme. Grande, svelte, avec une épaisse tresse noire ; elle portait une épée à son côté.
- Madame, dit-elle sèchement en s’inclinant légèrement en direction de Tissaia et en faisant cliqueter son haubert. Je vous informe que vos ordres ont été exécutés. Je vous demande l’autorisation de rentrer à la garnison.
- Autorisation accordée, répondit brièvement Tissaia. Merci pour votre escorte et votre assistance. Bonne route. Yennefer s’assit sur sa paillasse en regardant la cocarde sur le bras de la guerrière.
- Je ne t’aurais pas déjà rencontrée ?
Toute raide, la guerrière s’inclina et s’essuya la figure, d’où perlaient des gouttes de sueur. Il faisait très chaud dans les bains, et elle portait un haubert et un pourpoint de cuir.
- Je suis souvent allée à Vengerberg, dame Yennefer, dit-elle. Mon nom est Rayla.
- D’après ta cocarde, tu sers dans les détachements spéciaux du roi Demawend ?
- Oui, madame.
- À quel grade ?
- Capitaine.

Le Temps du Mépris, Chapitre 2.


— Tu as vu les poteaux qui se trouvaient aux carrefours ? demanda-t-elle. Tu as dû les voir, tu as dû flairer la puanteur des cadavres décomposés. Ces poteaux, c’est une idée à eux, c’est leur œuvre. Son œuvre, à elle et à ses subalternes des détachements spéciaux. Bande de sadiques !
— C’est la guerre, Yennefer. Cette Rayla a dû voir plus d’une fois ses compagnons d’armes tomber vivants entre les pattes des Écureuils. Pendus aux arbres par les bras pour servir de cibles à leurs flèches. Rendus aveugles, castrés, les jambes brûlées sur les feux de camp. Les atrocités commises par les Scoia’tael sont dignes de Falka elle-même.
— On peut en dire autant des méthodes des détachements spéciaux. Mais il ne s’agit pas de cela, Rita. Je ne suis pas en train de m’attendrir sur le sort des elfes, je sais ce qu’est une guerre. Je sais aussi comment se gagnent les guerres. Grâce aux soldats qui, avec conviction et dévouement, défendent leur pays, leur maison. Elles ne se gagnent pas avec des gens tels que Rayla, des mercenaires qui se battent pour de l’argent, qui ne savent pas et ne veulent pas se sacrifier. Eux ignorent même le sens du sacrifice. Et s’ils le connaissent, ils le méprisent.

Le Temps du Mépris, Chapitre 2.


L’après-midi était déjà bien avancé lorsque la grand-route fut envahie de cavaliers armés. Ils étaient commandés par une femme aux cheveux complètement blancs, coupés court, au visage mauvais, crispé, enlaidi de balafres, l’une qui allait de sa tempe au coin de sa bouche, et l’autre qui entourait son orbite comme un fer à cheval. La femme avait également perdu une grande partie du pavillon de son oreille droite, et son bras gauche se terminait sous le coude par un manchon de cuir et un crochet de cuivre auquel étaient fixés les rênes de sa monture. Les toisant d’un regard mauvais, plein d’un esprit vindicatif et implacable, la femme leur posa des questions à propos d’un groupe d’elfes. Des Écureuils. Des terroristes. Des fugitifs, rescapés d’un commando mis en déroute deux jours auparavant.
Jarre, Lucienne et les invalides, évitant le regard de la femme aux cheveux blancs et à une seule main, répondirent en marmottant indistinctement que non, ils n’avaient rencontré ni vu personne.
Vous mentez, se disait Rayla la Blanche, celle qui avait été autrefois Rayla la Noire.
Vous mentez, je le sais. Vous mentez par pitié. Mais ça n’a pas d’importance de toute façon.
Parce que moi, Rayla la Blanche, je suis sans pitié.

La Dame du Lac, Chapitre 10.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. Le Sang des Elfes, Chapitre 1.
  2. La Dame du Lac, Chapitre 10.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Le Temps du Mépris, Chapitre 5.
  4. Wywiad aktywny czytelników Zony z Andrzejem Sapkowskim, http://www.sapkowski.pl, 24/01/2001 – 19/02/2001.
    AS: Czarna Rayla dokładnie spełnia w fabule nakazaną jej funkcję. Ma zilustrować sobą rozmowę „kąpielową” czarodziejek, kiedy to padają nieładne słowa o najemnikach, o tym, że „tacy nie umieją i nie zechą się poświęcać”. Rozmowę tą skontrapunktuje potem owa scena na drodze z uciekinierami. Wreszcie, przy końcu całej opowieści okaleczona i już Biała Rayla miała być przykładem na to, że choć niektórzy (Lucienne i ranni) umieją wybaczyć, to po wojnie istnieje również (usprawiedliwiona?) zapiekła złość i nienawiść. W ani jednym więcej miejscu Rayla fabule potrzebna nie była, jej losy – których zresztą można się domyślać choćby po jej siwiźnie i bliznach – były z punktu widzenia fabuły całkowicie nieistotne.