Sorceleur Wiki

Visenna est une druidesse et la mère de Geralt de Riv.

Apparence et caractère[]

Visenna avait des taches de rousseur et des yeux verts. Des cheveux roux comme le feu, serrés par un bandeau de peau de serpent incrusté d'un joyau sur son front. [1] Un petit nez et un menton étroit. [2]

Visenna dans la Saga[]

Avant La Route d'où l'on ne revient pas[]

Visenna a commencé sa carrière de druide dans le Cercle des druides de Mayena. Elle a passé son temps à voyager de par le monde pour soigner tous ceux qui en avaient besoin. [1]

Dans La Route d'où l'on ne revient pas[]

Visenna rencontre le guerrier Korin. Ensemble ils combattront un monstre créé par le mage Fregenal, le kochtcheï, ainsi que les hommes embauchés par Fregenal pour rançonner les habitants du coin. A la fin de la nouvelle, Visenna et Korin, tombés amoureux, décideront de faire un bout de chemin ensemble. [1]

Dans L'Épée de la Providence[]

Par hasard, les douaniers l'informèrent qu'on avait besoin de son art. Visenna rattrapa Yurga et proposa sans tergiverser ses services sachant qu'ils avaient besoin d’elle. Le soir, à peine descendue de cheval, elle s'occupa déjà de Geralt et commença à prendre soin de sa jambe. L'air était empli de sa magie et Yurga et le goudronnier se mirent à fuir, terrorisés, dans la forêt. Et puis le sang lui coula du nez. Alors que Geralt reprit conscience et s’aperçut avec étonnement que la cuisante douleur à la cuisse avait disparu. Visenna lui fit savoir que son pouls, quatre fois plus lent que celui d’un homme ordinaire, lui avait sauvé la vie. Sans cela, il n’aurait pas survécu.[2]

Plus tard, la blessure s'infecta, ce qui est normal avec les morsures, mais elle l'a jugula. Bien sûr, son élixir de sorceleur a beaucoup aidé. Bien qu'elle ne comprenne pas néanmoins pourquoi Geralt prit en même temps des hallucinogènes. Elle lui conseilla de cesser de prendre des hallucinogènes, que les hallucinogènes ne guérissaient pas ; qu'ils ne guérissaient rien. Puis Geralt commença une discussion où il lui reprocha son abandon et que c'était Vesemir qui l'avait nommé Geralt. Qu'il avait même apprit à imiter l’accent de Rivia. Probablement pour combler un besoin intérieur d’appartenance à un lieu. Même si ce sentiment était fictif. Il avoua également que Vesemir lui révéla également son identité. Non sans mal.[2]

Plus tard, Visenna lui révéla que ce n'était pas Vesemir qui lui avait donné ce nom. Même si cela ne change rien et ne fait nullement revenir le passé, elle voulait qu'il le sache. Alors que Geralt insista pour la revoir le lendemain pour lui demander la raison de son abandon, elle lui intima de dormir par magie. Lorsque Geralt s'assoupit, pâle comme un linge, Visenna tenait à peine sur ses jambes mais prit la peine de demander si quelqu'un d'autre avait besoin de son aide. Le goudronnier, qui avait eu la main écrasée par un tronc, bénéficia de ses soins gratuitement, et Visenna laissa des médicaments.[2]


Sous la plume de Sapkowski[]

— Visenna. Joli prénom, observa l’homme en se soulevant légèrement pour permettre à la jeune femme de dénouer plus aisément son pansement. T’a-t-on déjà dit, Visenna, que tu avais de beaux cheveux ? Cette couleur est bien ce que l’on appelle « cuivré », n’est-ce pas ?
— Non. C’est roux.

La Route d'où l'on ne revient pas.


La fille en habits d’homme avait des taches de rousseur et des yeux verts. Sur son front brillait un étrange joyau.
La Route d'où l'on ne revient pas.


— Voici dame Visenna, dit lentement Mikoula. Du Cercle de Mayen. Elle s’est empressée de voler à notre secours au premier appel. Ceux qui viennent de La Clef la connaissent déjà, elle y a soigné des gens, les a guéris par son pouvoir. Oui, mes amis. Madame est petite, mais son pouvoir est immense. Ce pouvoir-là est au-delà de notre compréhension et il nous paraît effrayant, mais il nous sera utile pourtant !
Visenna ne prononça pas un mot, elle n’adressa aucune parole ni ne fit aucun geste en direction des personnes rassemblées. Mais le pouvoir caché de cette petite magicienne aux taches de rousseur était incroyable. Korin, stupéfait, ressentit un étrange enthousiasme le gagner, il sentit que la peur face à cette chose qui se cachait dans le col, la peur devant l’inconnu, disparaissait, se dissipait, cessait d’exister, elle n’avait plus d’importance du moment que brillait le joyau lumineux sur le front de Visenna.

La Route d'où l'on ne revient pas.


— Tu as toujours été cynique. À l’époque, déjà, à Mayen. Avec les hommes, surtout. Tu avais à peine quatorze ans, mais on parlait déjà beaucoup de tes…
La Route d'où l'on ne revient pas.


En levant la tête, il put désormais l’observer précisément. De faible constitution, elle portait des vêtements d’homme. La pâleur de son maigre visage luisait dans l’obscurité.
— « Quelque chose en plus », dans la collection L'Épée de la Providence.


Il l’observa encore une fois en profitant de la lumière. Ses cheveux étaient serrés par un bandeau de peau de serpent. Ses cheveux…
Il ressentit une douleur étouffante dans la gorge et la poitrine, et ferma violemment les poings.
Ses cheveux étaient roux comme le feu. Éclairés par la clarté de l’âtre, ils paraissaient vermillon comme le cinabre.

— « Quelque chose en plus », dans la collection L'Épée de la Providence.


Il n’y avait aucune ressemblance. Son profil était tout autre. Un petit nez. Un menton étroit. La femme ne disait rien. Elle se pencha enfin et le fixa dans les yeux. De près. Toujours sans un mot.
— « Quelque chose en plus », dans la collection L'Épée de la Providence.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]