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Aenyeweddien (Enfant du feu en Hen llinge), connue sous le nom d'Étincelle, était une elfe et un membre des Rats. Elle était l'amante de Giselher.

Apparence et caractère[]

Aenyeweddien avait de longs cheveux noirs et de grands yeux sombres en forme d’amandes. Elle aimait à se parer de bijoux.[1]

Aenyeweddien dans la Saga[]

Avant Le Temps du Mépris[]

Au cours d’une des fuites de Giselher, dans une sombre forêt, la bande de déserteurs était tombée sur les Elfes des Forêts et avait été décimée, impuissante face à ces adversaires invisibles dont les flèches aux plumes grises volaient de tous côtés. L’une d’elles avait traversé l’humérus de Giselher et l’avait cloué à un arbre. Celle qui, au petit matin, avait ôté la flèche et pansé sa blessure se prénommait Aenyeweddien. Giselher ne sut jamais pourquoi les elfes avaient banni Aenyeweddien, pour quelles fautes ils l’avaient condamnée à mort. Elle s’était donc retrouvée seule sur cette étroite bande de terre qui n’appartenait à personne et qui séparait le Peuple ancien libre des humains. Selon les lois elfiques, si une elfe libre ne trouve pas de compagnon, elle doit mourir. Mais Aenyeweddien trouva un compagnon. Le nom de la jeune elfe, qui, dans une traduction libre, signifiait « l’Enfant du feu », était trop compliqué et trop poétique pour Giselher. Il la rebaptisa Étincelle.[1]

Dans Le Temps du Mépris[]


Dans Le Baptême du Feu[]


Dans La Tour de l'Hirondelle[]


Cédant au même instinct, les Rats s’emparèrent instantanément de leurs armes. Giselher dessina une croix avec son fer et se plaça en position d’escrimeur. Mistle cracha par terre. Le regard tourné au loin, quelque part au-dessus des toits des logis, Bonhart se saisit lentement de son épée, laissant tomber le fourreau à terre. Il descendit sans se presser les marches du perron en faisant tinter ses éperons. Les Rats se répartirent rapidement de part et d’autre de la ruelle. Kayleigh recula le plus à gauche possible, se retrouvant presque contre le mur de la distillerie. Etincelle se plaça près de lui, ses lèvres fines tordues en un rictus qui lui était familier. Mistle, Asse et Reef se postèrent sur la droite. Giselher resta au centre, les sourcils froncés, les yeux rivés sur le chasseur de primes.[2]

Les Rats se jetèrent sur le chasseur de primes comme des loups, avec une rapidité fulgurante, sans bruit, sans avertissement. Les lames rugirent dans l’air, le cliquetis plaintif du métal résonna dans la ruelle. Au début, on n'entendit que le choc des lames, des soupirs, des gémissements et des respirations haletantes. Et puis, subitement, brutalement, les Rats se mirent à crier. Et à tomber, les uns après les autres. Reef sortit du tourbillon le premier, il s’affala contre le mur, son sang giclant sur la chaux couleur blanc sale. Après lui Asse se mit à tituber, il se recroquevilla et tomba sur le côté, sa jambe prise de spasmes. Bonhart tournait et bondissait comme une girouette, sa lame ne cessant de scintiller et de siffler tout autour de lui. Les Rats reculaient, ils sautaient, frappaient puis s’écartaient, furieux, intraitables, impitoyables. Et totalement inefficaces. Bonhart parait, attaquait, frappait, frappait sans cesse; ne leur laissant aucun répit, c’est lui qui imposait le tempo. Et les Rats reculaient. Et tombaient comme des mouches.[2]

Etincelle, touchée au cou, s’effondra dans la boue; elle se pelotonna tel un chaton et du sang jaillit de sa carotide, éclaboussant le mollet et le genou de Bonhart qui passait au-dessus d’elle. D’un geste large, il repoussa l’attaque de Mistle et de Giselher, après quoi il virevolta et d’un coup fulgurant se défit de Kayleigh, le tailladant du bout de son fer de la clavicule jusqu’à la hanche. Kayleigh lâcha son épée mais il parvint à rester debout; il se ramassa sur lui-même en agrippant sa poitrine et son ventre des deux mains, et du sang jaillit sous ses doigts. Bonhart évita un autre coup de Giselher, il para l’attaque de Mistle et toucha de nouveau Kayleigh, transformant cette fois le côté de sa tête en une bouillie écarlate. Le Rat aux cheveux clairs tomba à terre; une mare de sang s’élargit autour de lui, se mêlant à la boue. Mistle et Giselher hésitèrent un instant. Au lieu de fuir, ils poussèrent un hurlement sauvage et furieux, à l’unisson, puis ils se jetèrent sur Bonhart. Et trouvèrent la mort.[2]


Sous la plume de Sapkowski[]

Ciri frissonna en observant les grands yeux sombres en forme d’amandes de son interlocutrice et son sourire qui dévoilait de petites dents, des dents si petites qu’elles étaient presque invisibles. Ce n’étaient pas des yeux humains, ni des dents humaines. Cette jeune fille était une elfe.
Le Temps du Mépris, Chapitre ?.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. 1,0 et 1,1 Le Temps du Mépris, Chapitre 7
  2. 2,0 2,1 et 2,2 La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 2