Sorceleur Wiki
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Version du 3 juin 2020 à 20:29

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Cirilla Fiona Elen Riannon
Identité
V.O.
Cirilla Fiona Elen Riannon
Surnom(s)
Ciri, le Lionceau de Cintra, l’Enfant-Surprise. L'Élue, l'enfant de la Destinée, l'enfant de Sang ancien, Falka, Petit Faucon, Zireael (Hirondelle en Hen llinge), La Dame du Temps et de l'Espace, Œil étoilé, la Dame du Lac
Espèce
Humain
Naissance
Belleteyn 1253
Skellige
Nationalité
Flag Cintra1 Cintrasienne
Apparence
Yeux
Vert
Cheveux
Gris cendré
Taille
5'10" (177cm)
Poids
120lb (54kg)
Statut
Titre(s)
Princesse de Cintra
Affiliation(s)
Source, Rats
Famille
Père
Emhyr var Emreis (Père)/ Geralt de Riv (Père adoptif)
Mère
Pavetta Fiona Elen (Mère)/ Yennefer (Mère adoptive)
Conjoint(e-s)
Mistle (Amante)
Parenté
Calanthe Fiona Riannon (Grand-mère)
Crach an Craite (Oncle)

Cirilla Fiona Elen Riannon est la fille de Pavetta Fiona Elen, princesse de Cintra, et Duny. Elle est la petite fille de Calanthe Fiona Riannon.

Apparence et caractère

Cirilla avait des yeux verts et extraordinairement grands qui donnaient à son visage un air d’enfant innocent qui jurait singulièrement avec sa joue affreusement mutilée. Ce type de nature : une sorte d’éternelle enfant aux grands yeux, une physionomie qui éveillait d’emblée la sympathie. Petite fille à jamais, même lorsque son vingtième, et même son trentième anniversaire seraient oubliés depuis longtemps. [1].

Certaines personnes affirmaient avoir immédiatement ressenti, dès leur première rencontre avec elle, le souffle de la mort qui se déplaçait derrière la jeune fille. Jaskier, pour sa part, elle lui avait semblé tout à fait ordinaire, et il savait pourtant qu’elle n’avait rien d’ordinaire ; aussi s’efforça-t-il instamment de découvrir en elle, de déceler, de ressentir ce qu'elle avait d’inhabituel. Mais il n’a rien trouvé, rien perçu. Rien qui aurait pu être le signal, l’annonce ou le présage des événements tragiques qui suivirent. Ceux dont elle était la cause. Et ceux qu’elle occasionnait elle-même. [2].

Cirilla Fiona Elen Riannon dans la saga

Avant L'Épée de la Providence

Cirilla est née en 1253 sur les îles de Skellige. Peu après sa naissance, sa grand-mère, Calanthe Fiona Riannon commença à faire des plans pour la marier. Voulant renforcer les liens de Cintra avec la principauté d'Attre, elle commença avec Windhalm d'Attre. Les fiançailles eurent officiellement lieu mais quatre ans plus tard, sous l'influence de Pavetta, Calanthe rompit les fiançailles.[3] Dans le même temps, son père, Emhyr var Emreis prit connaissance de la prophétie par Vilgefortz de Roggeveen et en arriva à la conclusion que la fin justifiait les moyens. Selon la prophétie qui lui servait de ligne de conduite, il devait rentrer à Nilfgaard, mais en veillant à ce que personne ne puisse deviner qu'il était Duny, et que Ciri était sa fille. C’est Vilgefortz qui lui suggéra comment faire. Duny, Pavetta et leur fille devaient mourir. Disparaître sans laisser de traces.[4]

Dans les années 1250, pendant le voyage de Skellige à Cintra, dans les abysses de Sedna, Vilgefortz devait aspirer le bateau dans une pompe magique. Lui, Pavetta et Ciri devaient auparavant s'être enfermées dans une cabine sécurisée pour survivre. Quant à l’équipage, il devait mourir. Malheureusement pour lui, les choses dérapèrent au moment où Emhyr apprit que Ciri n'était pas sur le pont. Il avait sous-estimé Pavetta qui l'avait percé à jour, ainsi que ses intentions. L'accident scénarisé ne se passa pas comme prévu : avant qu'ils ne lèvent l’ancre, Pavetta avait envoyé sa fille à terre. Emhyr devenit furieux en l’apprenant. Elle aussi et fut prise d’hystérie. Pendant la bagarre, Pavetta tomba par-dessus bord. Avant qu'Emhyr eu le temps de sauter à sa suite, Vilgefortz avait aspiré le bateau dans sa pompe. Sa tête heurta quelque chose et il perdit connaissance. Emhyr survécu par miracle, enchevêtré dans les cordages. Il se réveilla avec des bandages partout et avec la main cassée…[4] Après la mort de Pavetta, Calanthe fiança Ciri au prince Kistrin, fils du roi Ervyll de Verden.[3] et en 1259, Geralt de Riv renonça à son droit de surprise sur celle-ci.[5]

Dans L'Épée de la Providence

Après L'Épée de la Providence

En 1263, les Nilfgaardiens s’introduisirent sans coup férir dans Cintra, ils étaient des milliers et avaient cerné les armées de Cintra dans la vallée du Marnadal. La bataille a duré toute la journée : de l’aurore au crépuscule. Les troupes de Cintra ont résisté vaillamment avant d’être décimées. Eist Tuirseach succomba, et c’est alors que Calanthe, évitant que son armée succombe à la panique et se disperse, sut réunir autour d’elle et de son étendard tous ceux pouvant encore combattre et a formé une ligne de défense qui recula jusqu’à la rivière, du côté de la ville. Tous les soldats encore valides l’ont suivie. Avec une poignée de chevaliers, elle a couvert la traversée des troupes en protégeant leurs arrières. On dit qu’elle s’est battue comme un homme en se lançant dans le plus fort de la bataille. Des piques l’ont empalée lorsqu’elle a chargé contre l'infanterie nilfgaardienne. Elle a alors été évacuée vers la ville.[6] Quand les Nilfgaardiens ont pénétré dans Cintra, Calanthe ordonna qu’on emmène secrètement Ciri hors de la cité. La ville était déjà en feu. Les Noirs étaient partout, les chances de leur échapper étaient nulles. Au vu des risques, on déconseilla à la reine de mettre son plan à exécution et suggéra que Ciri capitule officiellement devant le hetman de Nilfgaard; de cette manière elle sauverait sa tête et l’État de Cintra. En revanche, si elle s’enfuyait dans les rues en flammes, elle serait à coup sûr bêtement massacrée par la canaille soldatesque. Mais la Lionne refusa est leur dit «Mieux vaut que le sang de la jeune fille se répande sur les pavés de Cintra plutôt que d’être souillé. » [7]

Lors de la prise de la ville, au moment où ils se préparèrent à encercler le château, un espion à la cour de Cintra s'éclipsa et fit savoir à Cahir Mawr Dyffryn aep Ceallach qu’on essayait de faire quitter les lieux à la princesse. Plusieurs groupes comme le sien furent constitués. Par le plus grand des hasards, ceux qui emmenaient Ciri sont tombés sur son groupe. Une course-poursuite s’est engagée dans les rues de la ville, dans un quartier qui avait déjà pris feu. C’était un véritable enfer. Partout, des rideaux de flammes, des murs de feu. Les chevaux ne voulaient plus avancer et les hommes n’étaient pas non plus très enclins à les faire accélérer. Ses subalternes - il en avait quatre avec lui - ont commencé à pester, à crier qu'il avait perdu l’esprit, qu'il les menait tout droit à leur perte... Il eut toutes les peines du monde à garder le contrôle...[8]

Ils ont continué à les poursuivre à travers les ruelles en flammes et les ont rattrapés. Soudain, ils se sont retrouvés là, devant eux, cinq cavaliers cintrasiens. Et la fauche a commencé, avant qu'il n'ait eu le temps d’avertir ses hommes de prendre garde à la jeune fille. Celle-ci, du reste, s’était retrouvée à terre immédiatement, celui qui la transportait sur son arçon étant mort le premier. Un de ses hommes la releva et l’installa sur son cheval mais il n’alla pas bien loin : un des Cintrasiens l’attaqua par-derrière et le transperça. Cahir vit la lame passer à un pouce de la tête de Ciri, qui tomba de nouveau dans la boue. Elle était à demi inconsciente tant elle était effrayée, il l'a vit se serrer contre le mort, tenter de se glisser sous lui... Comme un chat près de sa mère morte... Elle ne savait même pas qu'elle se pressait contre un ennemi. Un Nilfgaardien... Ils restèrent seuls, elle et Cahir. Tout autour de eux, il n’y avait plus que des cadavres et des flammes. Ciri rampait dans une flaque, mais l’eau et le sang s’évaporaient de plus en plus vite sous l’effet du brasier environnant. Un bâtiment s’écroula soudain, il n'y voyait plus rien à travers les étincelles et la fumée. Son cheval ne voulait pas avancer. Il appelait Ciri, lui demandait de venir vers lui ; il avait la voix enrouée à force de crier, tentant vainement de surmonter le rugissement des flammes. Elle le voyait, elle l’entendait, mais restait sans réaction. Son cheval ne voulait pas bouger, et lui ne pouvait rien faire. Cahir dut mettre pied à terre. Il ne pouvait pas la soulever d’une main tout en tenant de l’autre les rênes ; son cheval s’agitait tellement qu’il faillit se renverser. Quand il voulut la soulever, elle commença à crier, puis son corps se tendit et elle perdit connaissance. Cahir l'enveloppa dans son manteau qu'il avait auparavant trempé dans une mare d’eau, de boue, de purin et de sang. Et ils partirent, droit à travers le feu.[8]

Lui-même ne savait pas par quel miracle ils réussirent à en réchapper. Soudain Cahir vit une brèche dans un mur et ils se retrouvèrent au bord de la rivière... à l’endroit précis où s’étaient rassemblés les Nordlings en fuite. Il ne pouvait pas plus mal tomber ! Il jeta son heaume d’officier car même si les ailes avaient brûlé, on l’aurait reconnu immédiatement. Quant à ses autres vêtements, ils étaient tellement roussis qu’ils ne pouvaient le trahir. Mais si la fille avait été consciente, si elle avait crié, ils l'auraient écharpé de leurs épées. Il eut de la chance. Cahir parcourut près de quatre miles avec eux, puis resta en arrière et se cacha dans les fourrés, près de la rivière qui charriait les cadavres. Ciri était affreusement sale. Cahir dû la déshabiller... Elle ne se défendait pas, ne criait pas. Simplement elle tremblait, gardant les yeux fermés. Chaque fois qu'il l’effleurait, pour la laver ou l'essuyer, elle se tendait et se raidissait... Il savait qu'il aurait dû lui parler, l'apaiser mais il était soudain incapable de trouver les mots dans sa langue qui était pourtant celle de sa mère, qu'il connaissait depuis l’enfance. Ne pouvant la réconforter par les mots, il voulait l'apaiser en la touchant, délicatement... Mais au moindre contact elle se raidissait et se mettait à piailler comme un poussin...[8]

Ciri s'endormit et Cahir en fit autant. Ils étaient morts d’épuisement. Lorsque il se réveilla, elle n’était plus là. [8] Livrée à elle-même, Ciri parvient à se faufiler entre les cohortes de Nilfgaard. Elle échappa aux maraudeurs qui rôdaient dans les villages, se livraient au pillage et tuaient tout le monde sur leur passage. Elle survécu pendant deux semaines dans les forêts d'Autre Rive, complètement seule et erra un mois durant avec un groupe de réfugiés, travaillant aussi durement qu’eux, affamée comme ils ont pu l’être. Elle connu presque six mois de dur labeur à la ferme, auprès du bétail, après avoir été recueillie par une famille de paysans.[9]

Dans Quelque chose en plus

Dans Le Sang des Elfes

Le sorceleur emmena Ciri avec lui à Kaer Morhen où elle subit un entraînement partiel de sorceleur avec Vesemir, Lambert, Eskel et Coën mais sans les mutations. La supervision de Triss Merigold fut également nécessaire à son éducation de jeune fille. C'est durant son séjour à Kaer Morhen qu'il fut confirmé qu'elle était une source.

Geralt et Triss l'emmenèrent plus tard au Temple de Melitele à Ellander. Elle y suivit au début les enseignements de Nenneke, puis ceux de Yennefer qui commença l'initiation de Ciri à la magie. Alors que les rumeurs d'une nouvelle guerre commençaient à se répandre, Ciri et Yennefer quittèrent Ellander pour Gors Velen puis l'Île de Thanedd où la magicienne voulait inscrire Ciri à l'école de magie d'Aretuza.

Peu après leur arrivée sur l'Île de Thanedd, Yennefer voulut faire participer la jeune fille et Geralt qui les avait rejointes à la conférence annuelle des mages du 1er juillet 1267. Cependant, les choses ne se déroulèrent pas comme prévu. Un coup d’état eut lieu durant la nuit précédant la conférence. Cahir, chevalier nilfgaardien, puis le mage Vilgefortz essayèrent de capturer Ciri mais ils échouèrent quand la fille s'échappa par le portail magique de Tor Lara qui se trouvait sur l'île. Le portail était réputé cassé et instable, mais il s'ouvrit devant Ciri. Son instabilité étant cependant avérée, Ciri fut éjectée dans les airs au dessus d'un désert, le désert de Korath.

Ignorant où elle était et sans recours évident, la fille décida de quitter ces terres sauvages par l'ouest. Malheureusement, elle tourna plusieurs fois en rond avant de décider d'employer les étoiles comme guide. Dans le désert elle rencontra une jeune licorne à laquelle elle donna le nom de Petit Cheval et toutes deux s'aidèrent pour essayer de survivre. Ciri manqua de mourir d'épuisement, de déshydratation et de faim, ce qui lui donna un fort ressentiment envers le reste du monde.

Retrouvée par des nilfgaardiens, sur le point d'être violée mais libérée par une bande de jeunes bandits nommée les Rats, elle décida de rester avec la bande et prit le nom de Falka. Le chasseur de primes Léo Bonhart fut embauché par Stefan Skellen pour tuer Ciri et par le baron Casadéi pour la capturer vivante. Bonhart réussit à tuer les Rats et les décapita après leur décès mais, contrairement aux engagements qu'il avait pris, il ne tua pas Ciri et ne l'apporta pas au baron Casadéi car il soupçonnait que la jeune fille soit plus qu'une simple rebelle. Bonhart l'emprisonna pendant un moment, la battant, la maltraitant et la forçant à combattre et tuer dans l'amphithéâtre de Claremont qui appartenait à son cousin Houvenaghel.

Ciri réussit à s'échapper avec l'aide de Nératine Ceka alors que Bonhart l'avait emmenée au village de la Licorne la veille de l'équinoxe du 23 septembre 1267. Bonhart était venu à La Licorne pour rencontrer Skellen et Rience afin de négocier la vente de Ciri. Bonhart tua Nératine et Skellen blessa sérieusement Ciri au visage avec une étoile d'acier alors qu'elle fuyait le village sur sa jument, Kelpie.

Quatre jours plus tard, le 27 septembre, Ciri fut découverte proche de la mort par Vysogota de Corvo, qui la cacha et la guérit dans l’ermitage qu'il s'était bâti au cœur du marais de Pereplut. Elle resta un long mois avec Vysogota pour se remettre de tous les sévices qu'elle avait endurés. Peu avant Saovine, conseillée par Vysogota, elle finit par partir pour trouver la Tour de l'Hirondelle. Skellen, Rience et Bonhart la pourchassèrent en suivant les instructions de Vilgefortz mais ils ne purent la capturer avant qu'elle ne s'échappe en entrant dans Tor Zireael.

Le portail de Tor Zirael emmena Ciri directement dans un autre monde où se trouvaient des elfes, les Aen Elle. Ceux-ci lui dirent qu'ils l'attendaient depuis longtemps et la gardèrent prisonnière. Avallac'h lui apprit qu'elle était la lointaine descendante d'une érudite elfe, Lara Dorren, et qu'elle était porteuse d'un gène très spécial, le Sang Ancien. Ils voulaient que Ciri donne un enfant à Auberon Muircetach, leur vieux roi, pour transmettre le Sang Ancien à leur peuple et lui promirent la liberté une fois l'enfant né. Ciri céda mais Auberon était très vieux et n'avait aucun appétit pour les humaines aussi l'acte ne put jamais aller à son terme. Ciri finit par comprendre qu'elle pouvait s'enfuir et, aidée par des licornes parmi lesquelles elle reconnut Petit Cheval (de son vrai nom Ihuarraquax), elle utilisa ses pouvoirs pour se projeter dans le temps et les mondes. Après avoir visité de nombreux mondes en des temps très différents, Ciri, guidée par Nimue, finit par se retrouver devant la cachette de Vilgefortz en mars 1268.

A peine arrivée au château de Stygg, Ciri fut capturée et livrée à Vilgefortz et Leo Bonhart qui y détenaient déjà Yennefer. Fort heureusement Geralt et sa hanse arrivèrent peu après et un combat général s'engagea dans tout le château. Après que Geralt ait libéré Ciri, un combat à mort s'engagea entre Ciri et Bonhart et finalement ce fut Ciri qui réussit à tuer le mercenaire. Geralt de son côté était parti liquider définitivement Vilgefortz et finit péniblement par y arriver, au prix de la mort de tous ses compagnons. Geralt et Ciri, suivis de Yennefer, se retrouvèrent ensuite face aux hommes de Skellen. Le sorceleur et la sorceleuse, côte à côte, réussirent à prendre l'avantage sur leurs adversaires au cours d'un combat sanglant en descendant l'escalier principal du château. A ce moment les troupes de Nilfgaard envahirent le château et l'empereur en personne fit son apparition. A leur grande surprise, après une explication privée houleuse entre Geralt et l'empereur durant laquelle l'empereur avoua être en réalité le père de Ciri, Duny, ce dernier renonça à emmener Ciri pour l'épouser comme il l'avait prévu et finit par relâcher Geralt, Ciri et Yennefer qui purent enfin vivre ensemble durant quelques semaines une liberté retrouvée.

Deux mois plus tard, Ciri, partie avec Yennefer traiter avec la Loge des Magiciennes pour solder son passé, devait retrouver Geralt à Rivie le 7 juin 1268. Geralt était parti à Rivie pour retrouver ses vieux amis Jaskier, Zoltan Chivay et Yarpen Zigrin. Malheureusement ce jour là un pogrom contre les non-humains commença à Rivie et, face au massacre injuste des populations non-humaines, Geralt ne put s'empêcher d’intervenir "une dernière fois". Mal lui en prit puisqu'un coup de fourche mortel le mit à terre. Yennefer, qui arrivait à ce moment là avec Triss merigold, essaya de le guérir mais, blessée auparavant dans la mêlée, s'y épuisa et s'effondra. Alors que Ciri se désespérait, la licorne Ihuarraquax qui l'avait déjà aidée chez les Aen Elle arriva près d'eux. Ciri toucha la corne de la licorne et utilisa le pouvoir de cette dernière pour envoyer vers Geralt et Yennefer un ruban de clarté scintillante et ardente comme la lave. Puis elle demanda à Jaskier, Triss, Zoltan et Yarpen Zigrin de l'aider à les mettre tous deux dans une barque, les emmena sur le lac et disparut dans la brume. Personne ne revit plus jamais Ciri, Yennefer et Geralt.

Ciri sauta dans le temps et l'espace pour déposer Yennefer et Geralt dans un lieu enchanteur isolé du monde. Puis elle sauta à nouveau dans le temps et l'espace car elle savait que la Chasse Sauvage des Aen Elle continuerait de la poursuivre. Elle se retrouva par hasard dans le monde des légendes d'Arthur. Courtisée par Galaad qui la prenait pour la Dame du Lac, elle accepta finalement de partir faire un bout de chemin avec lui.


Note :

  • Au moment où l'empereur quitte Ciri qu'il a renoncé à emmener, Ciri raconte à Geralt et Yennefer : Il a dit : « va faill, luned ». En Langage ancien : « adieu, jeune fille ». A cette occasion Sapkowski a utilisé le mot polonais dziewczyno, ce qui entérine la traduction française « jeune fille » dans cette phrase prononcée par Ciri. Mais Ciri doit savoir que luned est un mot qui peut avoir deux sens différents et s'interroge sur les raisons du renoncement de l'empereur. Pour qu'elle ne devine pas la vérité, à savoir que Emhyr est en réalité son père Duny et que luned avait dans la bouche de l'empereur la signification réelle de "ma fille", Geralt et Yennefer lui disent tous deux "Ciri ? Ne réfléchis pas."

Ciri dans The Witcher

Dans The Witcher

The Witcher 
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Dans le jeu , l'aubergiste du village de Eaux-Troubles peut raconter à Geralt un conte nommé "Cirilla".

Aubergiste : "Ahem... Il y a bien longtemps, dans une vallée lointaine, vivait une fille. C'était une vraie princesse, une sorceleuse et une magicienne..."
Geralt : "Les trois ? Ce n'est pas un peu trop ?"
Aubergiste : "Ne m'interrompez pas. Vous voulez entendre l'histoire ou non ?"
Geralt : "Je ne vous interromprai pas à nouveau."
Aubergiste : "C'est une histoire qui montre que la destinée peut s'avérer utile, sorceleur.
C'était une princesse qui ne manquait de rien, elle était aimée par ses parents et sa grand-mère qui était une grande reine. Elle vivait dans des palais gardés par des centaines de chevaliers. Chancun pensait qu'elle deviendrait une puissance reine. Mais le sort avait d'autres plans. Ses parents moururent. Des ennemis massacrèrent sa grand-mère et prirent le royaume. Cependant, la princesse survécut. Son sort se retrouva lié à un sorceleur particulier. Elle gagna une nouvelle famille à Kaer Morhen, le foyer des sorceleurs. Elle apprit à se battre. Pourtant, le destin se joua d'elle une nouvelle fois.
La jeune fille avait un talent magique. Elle était une source. Les sorceleurs furent effrayés par la puissance incontrôlée de cette source et firent appel à une magicienne pour les assister. Elle étudia les arcanes de la magie. La magicienne aimait le sorceleur et ils adoptèrent la fille ensemble. Elle était vraiment heureuse et elle pouvait devenir une puissance magicienne...
Mais la guerre éclatta et le sort sépara la famille. Triste, la fille désavoua la magie et devint une chasseresse, apprenant à aimer tuer. La Mort la suivait - tout ceux qu'elle aimait mourraient. Seulement le sorceleur et la magicienne repoussèrent l'appel de la Mort. Le sort la jeta contre des rivages étrangers mais elle revint. Le pire assassin voulut la tuer, mais elle en sortit victorieuse. Tous les agents des royaumes la pourchassèrent, mais aucun ne put l'attraper.
Quand elle tua tous ses ennemis et que la paix s'installa sur le monde, elle rejoignit le sorceleur et la magicienne."
Geralt : "Que s'est-il passé ensuite ?"
Aubergiste : "Un paysan tua le sorceleur. La magicienne mourut en essayant de le ressusciter. La fille ne pouvait rien faire car elle avait renié la magie. Ainsi, la princesse qui ne devait pas régner, la sorceleuse qui combattait les hommes, et la magicienne qui ne pouvait utiliser ses pouvoirs quitta ce monde."
Geralt : "Je sens que vous n'avez pas tout dit."
Aubergiste : "Tout sauf une chose. Elle s'appelait Cirilla. Quel est le rapport ?"

Dans « The Witcher 3: Wild Hunt »

The Witcher 3 
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Ciri est un personnage jouable dans The Witcher 3, mais seulement durant certaines quêtes ou séquences du jeu. Elle apparaît dès le prologue, en tant qu'enfant, et à l'âge adulte pour le reste du jeu. La recherche de Ciri par Geralt constitue l'élément principal du scénario du jeu.

Avant le lancement du jeu
Dans le trailer officiel Sword of Destiny, en parlant avec Geralt, Emhyr var Emreis prétend que Ciri est de retour et qu'elle est poursuivie par la Chasse Sauvage. De même, le Roi de la Chasse Sauvage semble se référer à elle, et on peut voir une femme aux cheveux blancs courir ; qui a été confirmée comme étant Ciri plus tard. Dans la démo gameplay officielle, les Moires semblent être les premières à rencontrer Ciri après son retour dans ce monde. Elle est épuisée et apparemment blessée. Les trois sorcières l'aident du mieux qu'elles peuvent, et découvrent alors que le Sang Ancien coule dans ces veines. Cirilla ne resta pas longtemps avec ces sauveteuses grotesques et s'échappa rapidement.

Le 15 décembre 2014, il a été révélé que Ciri serait un personnage jouable. Le joueur ne pourra pas changer de personnage à tout moment, mais pourra tout de même la contrôler pendant certains moments cruciaux du scénario. Il a aussi été divulgué que l'un des pouvoirs spéciaux de Ciri serait la Téléportation.

Les pouvoirs de Ciri

Son parcours

La première apparition de Ciri a lieu dans le prologue, où Geralt fait un rêve dans lequel il supervise l'entraînement de la jeune fille à Kaer Morhen. Cependant, le rêve devient cauchemar lorsque la Chasse Sauvage apparaît. Le blizzard paralyse tout le monde, dont Ciri, et Geralt est incapable de réagir.

Avant les évènements de The Witcher 3, à l'âge adulte, cachée dans un un autre monde depuis plus de 6 mois, la Chasse Sauvage parvient finalement à retrouver sa trace, l'obligeant à fuir à nouveau. Elle découvrit que Geralt a été capturé par la Chasse Sauvage, mais réussit à le libérer et l'envoyer dans la forêt de Kaer Morhen, bien qu'il ait perdu la mémoire entre temps.

Plusieurs mois suivirent et Ciri, accompagnée de l'elfe Avallac'h, débarquèrent d'un autre monde sur Skellige, où la Chasse Sauvage les retrouva : Avallac'h fut maudit et Ciri se téléporta. À son arrivée à Velen, Ciri se retrouva au cœur même du fameux marais de Torséchine. Épuisée, elle se chercha un abri… pour tomber dans les griffes de trois sœurs démoniaques, baptisées Dames de la forêt par les paysans du cru. Ciri comprit rapidement à quel point ce nom élégant correspondait mal à ces sorcières assoiffées de sang et prit la fuite. Sortie de ce guêpier d'extrême justesse, elle dut ensuite faire face à une longue et difficile traversée du marais.

Si le marais de Torséchine abrite son lot de créatures d'épouvante, aucune n'était aussi dangereuse et effroyable que le cavalier de la Chasse Sauvage qui traquait Ciri. Imlerith, car tel était son nom, était arrivé sur invitation des Moires pour conduire Ciri devant son roi. Celle-ci ayant fui, il se lança à ses trousses. La jeune sorceleuse parvint à échapper à son poursuivant, mais les chemins des deux ennemis mortels étaient voués à se croiser de nouveau.

En fuyant les monstres du marais de Torséchine, Ciri tomba sur un bras asséché du Pontar. Alors qu'elle remontait le lit asséché, Ciri rencontra une fillette nommée Gretka. D'une voix chevrotante, la petite évoqua alors le redoutable roi des loups. Fidèle aux ballades conçues pour glacer le sang, le monstre rôdait sur le chemin qu'elles devaient emprunter. En fait de roi des loups, il s'agissait d'un banal loup-garou. Ciri lui régla son compte, non sans écoper d'une blessure ce faisant. Un villageois, que l'intervention de Ciri avait tiré des griffes du loup-garou, la remercia de lui avoir sauvé la mise et proposa de conduire les deux donzelles à Perchefreux, où le baron ne manquerait pas de les nourrir et de panser leurs plaies.

Le baron traita Ciri comme sa propre fille… Mieux encore, même, car occire un sanglier est un plaisir que peu de pères songent à partager avec leur fille. Ses hommes aussi se prirent aussitôt d'affection pour cette donzelle si fine chasseuse et cavalière. Un soir, alors qu'ils fêtaient dignement une chasse giboyeuse autour d'un feu de camp, Ciri lança un défi au baron : si elle le battait lors d'une course à cheval, elle gagnerait la monture de son choix. Le baron releva le gant. D'innocente distraction, la course prit bientôt un tour tragique. Ciri et le baron, qui se tenaient dans un mouchoir, eurent à peine le temps d'entrevoir la tour qui matérialisait l'arrivée quand un basilic apparut à la base de celle-ci et darda sur eux son regard terrifiant. Le monstre se saisit du baron qu'il porta jusqu'à son nid. Sans perdre une seconde, Ciri vola à son secours.

Ciri savait qu’elle ne pourrait sauver le baron qu’à condition d’agir rapidement, très rapidement. Elle prit la décision radicale de recourir à ses talents extraordinaires et, en un clin d'œil, se téléporta à côté du monstre et lui trancha la tête. Malheureusement, son héroïsme devait avoir de funestes conséquences : Eredin étant alerté chaque fois que Ciri faisait appel à ses pouvoirs, le bref instant au cours duquel elle avait réveillé les forces en sommeil au plus profond d'elle-même suffit à mettre la Chasse Sauvage sur le pied de guerre. Désireuse d'épargner à la région et à ses habitants le sillage de destruction que laisseraient immanquablement les Cavaliers pourpres, Ciri quitta Perchefreux en toute hâte et se mit en route pour Novigrad, où elle escomptait retrouver Yennefer.

Ciri retrouva Jaskier et lui demanda de l'aide pour réparer un phylactère capable de lever la malédiction d'Avallac'h, sans pour autant révéler son identité. Jaskier, prêt à tous les dangers pour aider Ciri, suggéra de voir Cyprian Wily, alias le petit Bâtard, un des barons de la pègre de Novigrad. Ils promirent une petite fortune au Bâtard en échange de son aide mais ne respectèrent pas leur part du marché alors pour les inciter à tenir leur promesse, le petit Bâtard enleva Doudou et le soumit à la torture. C'était sans compter Ciri qui s'introduisit dans la maison du Petit Bâtard, lui administra une bonne leçon et libéra le malheureux doppler.

Hélas, mille fois hélas, la réplique du Bâtard ne se fit pas attendre. Si Doudou parvint à se fondre dans la foule, Ciri et Jaskier furent obligés de fuir la ville, pourchassés par les hommes de main du Bâtard. Acculés sur l'Île du temple, Ciri dut faire appel à ses pouvoirs pour se téléporter. Pour sa part, Jaskier fut capturé par la Garde du temple et jeté en prison sans ménagement.

Et c'est à Skellige que Ciri retourna. Tombée à l'eau, inconsciente, c'est Avallac'h (dont la malédiction n'a pas encore fait effet) qui la retrouve et décide de la confier à un habitant du coin, Skjall et sa famille, le temps de préparer leur prochain voyage. Quand elle reprit connaissance, Ciri accepta l'invitation de la famille d'aller au sauna pour se reposer. Mais alors qu'elle s’apprêtait à partir pour retrouver Avallac'h, la Chasse Sauvage envahit le village, forçant encore une fois Ciri à fuir précipitamment. Avec l'aide de Skjall, elle rejoignit Avallac'h qui l'attendait sur le rivage avec un bateau. Tandis que Skjall était encore poursuivi par les cavaliers, elle tenta de revenir en arrière pour l'aider, mais l'elfe l'étourdit aussitôt avec un sort. Profitant de la diversion crée par le jeune homme, il l'emmena jusqu'à l'Île des Brumes afin de la cacher de la Chasse.

Toujours dans un état de sommeil profond, elle se trouva en compagnie de sept nains qui s'étaient égarés sur l'île et s'occupèrent d'elle. De son côté, après de nombreuses péripéties, Geralt touchait au but. Ciri n'était plus qu'à quelques pas. Il a pu lever la malédiction d'Avallac'h, qui lui confia une luciole magique capable de le guider jusqu'à l'île. Il gagna la confiance des nains, qui l'autorisèrent alors à voir Ciri. En la voyant ainsi allongée sur le lit, il la supposait morte, jusqu'à ce que la luciole fusionne avec elle, en réveillant la jeune femme. Geralt et Ciri, enfin réunis, n'avaient alors qu'une envie; rattraper le temps perdu. Ciri révéla les intentions d'Eredin envers elle, expliquant que le monde des Aen Elle était menacé de destruction. Le Roi de la Chasse cherchait donc à utiliser le pouvoir du Sang Ancien pour générer des portails permettant à son armée de conquérir le Continent, quitte à risquer la vie de Ciri.

Ciri ne pouvait pas fuir éternellement. Geralt avait réuni au préalable ses alliés à Kaer Morhen et préparé les défenses du château. La bataille était inévitable. Mais tandis qu'ils discutaient, les nains en ont profité pour s'éclipser de l'île avec le bateau de Geralt. C'est alors qu'une brume glaciale s'installa sur l'île : la Chasse les avait retrouvés. Pris au dépourvu et n'ayant d'autre choix que d'avoir recours à la téléportation, Ciri ouvrit un portail qui les mena directement jusqu'à Kaer Morhen. À leur arrivée, Vesemir, Yennefer et Triss accueillirent chaleureusement Ciri.

Cependant, la célébration des retrouvailles a été de courte durée. La Chasse allait bientôt lancer son assaut sur la vieille forteresse. Ciri devait être protégée à tout prix et on lui ordonna de rester à l'intérieur. Mais la jeune femme désobéit aux ordres en allant aider Triss, attaquée par des guerriers de la Chasse. Elle se joignit ainsi à la bataille et épaula Eskel face à Caranthir.

Après une bataille acharnée, la Chasse finit par briser les défenses magiques et physiques de Kaer Morhen, leur brouillard givrant paralysant tout le monde à l'exception de Ciri et Vesemir. Imlerith se jeta sur eux, suivi d'Eredin qui mit finalement la main sur Ciri. Alors qu'il l'entraînait dans un portail, Vesemir parvient à se dégager temporairement d'Imlerith pour s'attaquer à Eredin, obligeant l'elfe à libérer Ciri. Imlerith fonça sur le vieux sorceleur et le saisit à la gorge. Vesemir a juste le temps d'utiliser Aard pour pousser Ciri au loin. Encerclés par la Chasse Sauvage et avec son mentor pris en otage, Ciri se rendit et laissa tomber son épée. Dans un dernier geste héroïque, Vesemir poignarde Imlerith, mais ne parvient qu'à le blesser. Le général lui brise le cou. Enragée et désespérée, Ciri libère un puisant cri magique qui affecte l'ensemble de la Chasse Sauvage dans la forteresse. L'onde de choc cause des douleurs atroces à tous les êtres capables d'entendre le cri, aussi Geralt et ses compagnons sont "protégés" par le givre qui les recouvre. Caranthir parvient à créer un portail dans lequel Imlerith s'enfuit, mais pas Eredin, qui essaye farouchement d'avancer vers Ciri. C'est Caranthir qui vint en aide à son roi et l'entraîna de force vers le portail. Le pouvoir de Ciri devenait incontrôlable, et alors que la brume glaciale se dissipait, il aurait pu tuer tout le monde à Kaer Morhen sans l'intervention d'Avallac'h, qui était resté à l'écart de la bataille, trop affaibli suite à la levée de sa malédiction.

Aux funérailles de Vesemir, Ciri commença à regretter d'être revenue à Kaer Morhen, malgré les tentatives de Geralt pour la calmer. Elle récupéra le médaillon de Vesemir des flammes. Ensuite, elle essaya de s'impliquer dans une discussion entre Geralt, Avallac'h, Yennefer et Triss à propos de la reformation de la Loge des Magiciennes afin de combattre la Chasse. Elle fut agacée de voir que des décisions importantes étaient encore prises sans elle.

Quelques jours plus tard, encore préoccupée par la bataille et la mort de Vesemir, Ciri tente de maîtriser ses pouvoirs, mais sans succès. Tandis qu'Avallac'h lui laisse un moment de répit, Geralt peut soit lui remonter le moral avec une bataille de boules de neige, ou bien essayer de lui faire oublier son malheur avec de l'alcool préparé par Lambert (cette deuxième option ayant un impact négatif sur Ciri).

Le lendemain, elle réveilla Geralt tôt le matin, pour lui annoncer qu'elle avait découvert l'endroit où se trouverait prochainement Imlerith, à un sabbat sur le Mont chauve à Velen. C'est l'occasion rêvée de se venger, mais avant cela Geralt peut décider d'emmener Ciri chez son père biologique, l'Empereur Emhyr var Emreis, au Palais royal de Wyzima: si tel est le cas, Ciri sera accueille en grande pompe par la noblesse ainsi que par les soldats qui s'agenouilleront devant elle. Emhyr donnera alors la récompense prévue à Geralt (Il peut accepter ou refuser l'argent, ça n'aura pas de conséquences sur le comportement de Ciri plus tard dans le jeu) et voudra s'entretenir en privé avec sa fille. Cette dernière sortira de cet entretien plutôt énervée et pressée de quitter le palais, car l'Empereur voulait lui offrir de l'or pour qu'elle accepte le trône.

Quelques jours plus tard, Geralt et Ciri arrivèrent au Mont chauve, aussi connu comme étant l'antre des Moires. Après avoir passé une épreuve devant Thecla, la sage du village, ils réussirent à décrocher l'accès à l'entrée des grottes du Mont chauve, un privilège selon les locaux. Mais les deux ont apparemment été trop insistants; car à peine entrés, ils furent attaqués par le gardien, un sylvain nommé Fugas. Une fois le monstre abattu, ils jouèrent à "pierre, papier, ciseaux" pour décider qui irait affronter les Moires et qui se mesurerait à Imlerith. Ainsi, c'est Geralt qui est allé venger la mort de Vesemir en tuant Imlerith, tandis que Ciri s'est occupée des Moires, sauf Fuselle qui s'échappa dans une nuée de corbeaux, emportant le médaillon récupéré sur le corps de Vesemir. Après leur combat, Geralt a encore la possibilité d'emmener Ciri voir l'Empereur si cela n'a pas été fait plus tôt.

La mission au Mont chauve étant un succès, la paire reprit la route vers Novigrad, où Ciri a eu beaucoup d'affaires personnelles à régler. Avec Geralt, elle a tenu à prendre des nouvelles de toutes les personnes avec qui elle a interagi en ville. Elle fut aussi présente au moment où Geralt et Avallac'h montrèrent à Ge'els, venu du monde des Aen Elle, la preuve qu'Eredin a fait assassiner l'ancien roi, Auberon Muircetach. Ceci dans le but de l'inciter à arrêter de soutenir Eredin. Ge'els, d'abord méfiant, tenta de semer la discorde entre Ciri et Avallac'h, mais échoua. Corinne Tilly, une oniromancienne, révéla à tous le régicide au travers d'un rêve.

Ultérieurement, quand Philippa Eilhart et Margarita Laux-Antille furent réunies, elle demandèrent à s'entretenir en privé avec Ciri. Si Geralt accompagne Ciri, cela réduira sa confiance en elle. Les sorcières proposèrent à Ciri de rejoindre la Loge.

Le groupe fit ensuite route vers Skellige pour trouver un artefact elfe appelé la Pierre de Soleil, capable d'attirer Eredin dans ce monde pour lui tendre un piège. Ciri exprime son envie d'explorer le laboratoire d'Avallac'h, car elle le suspecte de lui cacher quelque chose. Accompagnée de Yennefer et Geralt, ils y découvrent un arbre généalogique détaillant la lignée du Sang Ancien; Avallac'h était littéralement obsédé par Lara Dorren et ses descendants, même ceux qui avaient disparus. Il rencontrèrent une femme elfe, prétendant être une amante d'Avallac'h. Celle-ci insulta Ciri en la traitant de "demi-race dégénérée", et en ajoutant qu'Avallac'h la détestait, mais qu'il avait besoin d'elle pour mener des études. Ces mots ont énervé Ciri au point de vouloir saccager le laboratoire. Geralt peut soutenir son geste pour la réconforter, ou bien tenter de la calmer en lui donnant le collier de Lara Dorren, ce qui aura pour conséquence de la démoraliser encore plus.

Une fois sortis, Ciri demande à aller sur Hindarsfjall pour voir Skjall, qui malheureusement est mort depuis. Si Geralt refuse, Ciri sera attristée et perdra encore plus le moral. Si Geralt accepte de l'accompagner, Ciri apprendra que Skjall avait été traité en paria suite à sa fuite du village lors de l'attaque de la Chasse Sauvage. Le pauvre homme n'avait même pas eu droit à une sépulture décente. Ciri va alors restaurer l'honneur de Skjall en racontant son histoire aux villageois, et gagner confiance en elle.

Le groupe alla ensuite sur Undvik, la pierre de soleil ayant été récupérée plus tôt par Geralt et Philippa. Avec l'aide de la flotte nilfgaardienne, capable d'empêcher le Naglfar de fuir par la mer, et les sorcières de la Loge, capables de bloquer toute tentative de téléportation, le piège était en place. Alors que la bataille commença, Geralt et le détachement de nilfgaardiens qu'il commandait sont pris dans le blizzard. Encore une fois, Ciri préféra se joindre à la bataille. Avallac'h lui conseilla de trouver Caranthir et briser le joyau de son bâton pour dissiper le brouillard glaçant. Après un rude combat, elle réussit à détruire le bâton, mais au prix d'un effort qui l'a considérablement affaibli. Caranthir en profite pour attraper Ciri, qui se téléporta aussitôt.

Après le combat final contre Eredin, Geralt confronte Avallac'h, soupçonné de les avoir bernés depuis le début et de vouloir utiliser Ciri pour ses intérêts. Alors qu'une nouvelle conjonction des sphères commence, Avallac'h refuse de combattre Geralt, prouvant sa bonne foi et prétendant que c'est Ciri qui a souhaité venir à Tor Gvalch'ca, afin de stopper le Froid Blanc. Pour cette ultime épreuve, la survie de Ciri dépend des choix de Geralt. S'il a majoritairement cherché à la réconforter et à lui donner confiance en elle, alors Ciri survivra.

  • Si Ciri survit et n'a pas rencontré Emhyr, Geralt annoncera à l'Empereur qu'elle est morte en tentant de sauver le monde. Cependant, Ciri est bel et bien vivante, puisqu'elle attendra Geralt dans l'auberge de Blanchefleur, où elle recevra sa première épée de sorceleuse.
  • Si Ciri survit et a rencontré Emhyr, elle retrouvera Geralt dans la même auberge de Blanchefleur, mais décidera de prendre sa place sur le trône en tant qu'Impératrice du Nilfgaard. Pour cela il faut aussi que le Nilfgaard ait gagné la guerre, et donc que Radovid et Dijkstra ait été tués.

Entrée de journal

Cirilla Fiona Elen Riannon... que dire d'elle? Qu'elle esr surnommée Ciri pour faire plus court, qu'elle est née en 1251, qu'elle a les cheveux cendrés et une cicatrice sur la joue ? Tout cela est vrai, et telle est Cirilla que je connais le mieux, telle que je la vis la première fois bien des années plus tôt, et qui m'apparut alors non pas quelconque, mais moins extraordinaire qu'elle ne l'est en vérité. Car Ciri est également une sorceleuse accomplie, l'héritière de plusieurs trônes, la dernière porteuse du Sang Ancien, une Source puissante douée de talents magiques exceptionnels et la Dame du Temps et de l'Espace. Tout cela ne rend-t'il pas sa couleur de cheveux et sa date de naissance anecdotiques?
Je pourrais ajouter qu'elle est la fille adoptive de Geralt, mais il s'agirait là d'une simplification outrancière. Ciri est bien plus que cela. Elle est sa Destinée, son enfant inattendue, liée au sorceleur par ce que le destin fabrique de plus inextricable.
En vertu d'une longue tradition, Geralt conduisit Ciri à Kaer Morhen quand il en eut reçu la charge. Là, Vesemir et lui-même lui apprirent le métier de tueur de monstres. C'est alors qu'ils découvrirent pour la première fois qu'elle était une Source. Le don de Ciri s'accompagne d'une malédiction. Par sa faute, elle finirait un jour par se cacher loin du monde... et Geralt.
La biographie de Ciri recelait un autre grand secret. Son géniteur n'était autre que l'empereur du Nilfgaard, Emhyr var Emreis. Les propos de ce dernier confirmèrent les pires craintes tapies dans le cauchemar de Geralt. Ciri était de retour et courait un danger mortel, car l'implacable Chasse Sauvage était lancée à ses trousses.
Yennefer expliqua sans ambages ce qui intéressait la Chasse Sauvage chez Ciri: le pouvoir latent du Sang Ancien. Elle informa également Geralt que Ciri était passée par Velen ravagé par la guerre, ainsi que par Novigrad, la plus grande ville du monde.
Les rapports signalant Ciri à Perchefreux étaient fondés. Elle y avait séjourné en tant qu'hôte du potentat local, Philippe Strenger alias le Baron sanglant. Sobriquet trompeur en l'espèce, car l'homme fit preuve de bonté et de respect envers Ciri.
Apparemment, lors de son séjour à Velen, Ciri avait eu maille à partir avec des sorcière du marais.
Geralt apprit la vérité sur le séjour au marais de Ciri de la bouche même des hideuses Moires. Même Ciri, plus apte à se défendre que n'importe quel être vivant ou peu s'en faut, eut de la chance d'échapper à ces créatures puissantes en un seul morceau.
Les visions révélées par le masque d'Ouroboros ne laissaient pas l'ombre d'un doute: Ciri avait joué un rôle dans la catastrophe magique d'Ard Skellig. Elles confirmèrent en outre qu'elle s'était rendu sur l'archipel de Skellige... pour, en fin de compte, y fuir un grand danger.
La preuve tangible selon laquelle l'empereur n'avait pas menti sur l'identité de ceux qui en avaient après Ciri se présenta sous la forme d'un cadavre: celui d'un guerrier de la Chasse Sauvage. Les Cavaliers étaient bel et bien aux trousses de Ciri.
Rétrospectivement, mettre Ciri en contact avec le Petit Bâtard ne fut pas l'une de mes plus brillantes idées. A ma décharge, disons simplement que sa situation était si périlleuse que le plan le plus risqué paraissait préférable à l'inaction.
Au terme de maintes aventures et autres désagréments, Geralt retrouva enfin Ciri sur l'île des Brumes. Lorsqu'il franchit le seuil de la chambre où elle sommeillait, le sort de protection lancé par Avallac'h céda sous le fardeau de leur destins combinés. Geralt avait rejoint sa fille adoptive après des années de séparation et de recherches. Il n'y a pas de mots pour décrire la joie qu'il éprouva alors.
La prédiction d'Avallac'h selon laquelle la Chasse Sauvage allait fondre sur Kaer Morhen sitôt Ciri arrivée se vérifia. L'assemblée fit tout pour la défendre. Mais en définitive, ce fut elle qui défendit ses amis: dans un déchaînement d'énergie indomptée, la force brute du Sang ancien, elle sauva d'une mort certaine les défenseurs de Kaer Morhen.
Bien que ce fût Cirilla qui persuada Geralt de l'accompagner pour se venger d'Imlerith, ce fut le sorceleur qui se trouva opposé en duel à l'assassin de Vesemir. Ciri, pour sa part, terrassa le mal ce jour-là sous la forme de deux des trois sœurs monstrueuses qui tenaient Velen sous leur coupe.
Ciri n'avait plus revu son père depuis la petite enfance. Étranger à ses yeux, Emhyr était en outre responsable de la mort de nombreux être chers à son cœur. Le retrouver en tête-à-tête fut certainement l'un des défis les plus difficiles à relever de toute son existence.

Si Geralt accepte l'argent d'Emhyr var Emreis :

Ciri releva le défi haut la main, mais le fait que Geralt soit payer pour la conduire à cette entrevue lui causa un profond chagrin.

Si Geralt refuse l'argent d'Emhyr :

Ciri sortit victorieuse de cette épreuve, pleinement consciente de l'amour profond et inconditionnel que lui vouait Geralt, son père adoptif.
Ciri n'avait plus revu son père depuis la petite enfance. Étranger à ses yeux, Emhyr était en outre responsable de la mort de nombreux être chers à son cœur. Rien de surprenant, donc, à ce que Ciri refuse de le voir.

Si Geralt prend le temps d'aller sur la tombe de Skjall :

Cirilla exprima le souhait de se rendre sur la tombe de Skjall, le jeune homme qui avait risqué sa vie et son honneur pour lui venir en aide. Pour symbolique qu'il fût, ce geste lui apporta un brin de réconfort.

Si Geralt choisit de laisser Ciri parler seule à la loge des Magiciennes :

Tenir tête à la Loge: tâche ardue s'il en fut, qui ferait déplacer des montagnes à plus d'une âme bien trempée dans l'espoir d'y couper. Cirilla, elle, décida de se frotter aux puissantes magiciennes. D'après mes sources, il est permis de croire qu'elle fit comprendre en termes clairs aux maîtresses de la magie qu'elle entendait mener sa barque, et refusait de devenir leur hochet servile.

Si Geralt choisit de parler à la loge des Magiciennes :

Tenir tête à la Loge: tâche ardue s'il en fut, qui ferait déplacer des montagnes à plus d'une âme bien trempée dans l'espoir d'y couper. Cirilla, elle, décida de se frotter aux puissantes magiciennes. D'après mes sources, il est permis de croire qu'avec l'aide de Geralt, elle fit comprendre en termes clairs aux maîtresses de la magie qu'elle entendait mener sa barque, et refusait de devenir leur hochet servile.
Une visite au laboratoire secret d'Avallac'h révéla des faits qui ébranlèrent profondément Ciri. Se sachant depuis longtemps dernière-née de la lignée de Lara Dorren, seule héritière du prétendu Sang ancien, elle comprit alors que cette lignée intéressait au plus haut point sages elfes et mages humains depuis deux siècles. Second coup dur, les propos de l'arrogante elfe qui lui firent l'effet d'une ronce plongée dans le cœur.

Si Geralt choisit de donner à Ciri le collier de Lara Dorren :

Menacée par un débordement de colère et de douleur, Ciri sut faire taire ses émotions. Les paroles de Geralt l'y aidèrent en effaçant toute trace de doute quant à la dévotion qu'il lui portait.

Si Geralt choisit de laisser Ciri piller le laboratoire d'Avallac'h :

Bien que vider sa colère sur des objets inanimés puisse difficilement être taxé de comportement adulte, l'effet apaisant demeure incontesté. Ciri opta pour cette solution simplissime.
Eredin n'était plus, mais le trépas du roi maléfique n'est synonyme de fin heureuse que dans les contes de fées. Pour Ciri, cela sonna l'heure d'affronter son destin. Elle seule possédait le pouvoir d'enrayer le Froid blanc, cette force quasi mythique qui menaçait notre monde et bien d'autres encore.

Quêtes associées


Sous la plume de Sapkowski

Geralt observait la petite fille. Ses cheveux gris cendre décoiffés, parsemés d’aiguilles de pin et de feuilles, sentaient néanmoins la propreté : nulle odeur de fumée, d’étable ou de graisse. Ses mains, sales assurément, étaient menues et délicates, sans cicatrice ni marque. L’habit d’enfant qu’elle portait, une vareuse grise à capuchon rouge, ne trahissait nulle origine, mais ses chaussures montantes avaient été confectionnées en cuir de veau. Il ne s’agissait décidément pas d’une enfant de la campagne.
L'Épée de la Providence, Chapitre ?.

Le sang de Calanthe coule dans les veines du Lionceau. Un sang très chaud. J’ai connu Cali lorsqu’elle était jeune. Dès qu’elle voyait un garçon, elle trépignait tellement que, si on lui avait glissé des brindilles sous les pieds, elle se serait changée en torche vivante. Sa fille, Pavetta, la mère du Lionceau, était son portrait craché. Alors le Lionceau doit assurément lui ressembler.
Le Sang des Elfes, Chapitre ?.

— Oui, Nenneke, déclara-t-elle. Cela ne fait aucun doute. Il suffit de regarder ses yeux verts pour savoir qu’il y a quelque chose en elle. Un front haut, des sourcils au dessin régulier, un joli écartement des yeux. Un nez fin, de longs doigts, un pigment de cheveux rare. C’est le sang des elfes, à n’en pas douter, bien qu’elle n’en ait pas beaucoup. Son arrière-grand-père ou son arrière-grand-mère était de race elfique. Je me trompe ?
Le Sang des Elfes, Chapitre ?.

« Dire que je la connaissais serait exagéré. Je pense que, hormis le sorceleur et la magicienne, personne ne la connaissait vraiment. Lorsque je l’ai vue pour la première fois, elle ne m’a pas réellement fait grande impression, bien que les circonstances liées à cette première fois aient été plutôt insolites. J’en ai connu certains qui affirmaient avoir immédiatement ressenti, dès leur première rencontre avec elle, le souffle de la mort qui se déplaçait derrière la jeune fille. Pour ma part, elle m’avait semblé tout à fait ordinaire, et je savais pourtant qu’elle n’avait rien d’ordinaire ; aussi m’efforçai-je instamment de découvrir en elle, de déceler, de ressentir ce quelle avait d’inhabituel. Mais je n’ai rien trouvé, rien perçu. Rien qui aurait pu être le signal, l’annonce ou le présage des événements tragiques qui suivirent. Ceux dont elle était la cause. Et ceux qu’elle occasionnait elle-même. »
- Jaskier, Un demi-siècle de poésie

Le Temps du Mépris, Chapitre ?.

— On la nomme Falka. Elle est avec les Rats depuis l’été dernier. C’est aussi un sacré numéro, à ce qu’il paraît…
Le sacré numéro, pour autant qu’avait pu en juger Tuzik, n’était pas tellement plus âgé que sa propre fille, Milena. Les cheveux gris de la jeune brigande s’échappaient par mèches de sous son bonnet de velours orné d’un bouquet de plumes de faisan qui frétillaient insolemment. Elle portait autour du cou un châle en soie couleur pavot, noué en une fantasque cocarde.

Le Baptême du Feu, Chapitre ?.

Vysogota constata une nouvelle fois que les yeux verts et extraordinairement grands de la jeune fille donnaient à son visage un air d’enfant innocent qui, pour l’heure, jurait singulièrement avec sa joue affreusement mutilée. Vysogota connaissait ce type de nature: une sorte d’éternelle enfant aux grands yeux, une physionomie qui éveillait d’emblée la sympathie. Petite fille à jamais, même lorsque son vingtième, et même son trentième anniversaire seraient oubliés depuis longtemps.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.

—J’ai comme qui dirait l’impression que tu te surestimes. Laisse-moi dissiper tes illusions. Si je t’ai ordonné de te déshabiller, idiote, c’est pour vérifier que tu n’as pas sur toi de signes magiques, d’heks ou d’amulettes cachées. Et pas pour admirer ta déplorable nudité. Ne va pas t’imaginer je ne sais quoi. Tu n’es qu’une fille maigre, aussi plate qu’une planche, et, par-dessus le marché, laide comme un pou. Par ma foi, même si ça me démangeait, je préférerais me taper un dindon.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.

Voyons si cela concorde avec les mesures que tu m’as indiquées. Stature, cinq pieds dix pouces... C’est ça. Poids: cent vingt livres... Eh bien, on lui donnerait moins que ça, mais c’est un menu détail. Pour la main, tu avais écrit qu'un gant numéro cinq conviendrait... Montre-moi ta main, jeune demoiselle. Eh bien, cela aussi concorde.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.

La jeune fille a des mécanismes de défense innés, une aura antimagique propre, puissante et substitutive, qui n’est autre que le Sang ancien en fin de compte... Mes superscanners devraient pouvoir la retrouver malgré tout, mais ils n’y arrivent pas.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.

Une psionique, songea-t-elle. Je suis tombée sur une superpsionique. La fille est au moins dix fois plus forte que moi... Heureusement qu’elle ne m'a pas tuée... Par quel miracle suis-je encore consciente?
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.

Elle se concentra, serra les poings contre ses tempes. [...]Les oreilles de Ciri se mirent à bourdonner, quelque chose scintilla. J’ai réussi ! jubila-t-elle.
Mais elle comprit aussitôt qu’elle s’était réjouie un peu trop vite. Son fiasco était certainement dû à l’aura hostile, néfaste et paralysante de cet endroit. Elle s’était déplacée, certes, mais elle n’était pas allée très loin. Elle ne se trouvait même pas hors de sa vue : elle était à présent dans le coin opposé de la galerie.

La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.

D’un geste machinal, elle écarta ses cheveux trempés de son visage et le chevalier poussa un soupir malgré lui. Pas uniquement à cause de son oreille, qui était parfaitement normale et n’avait rien d’elfique ; sa joue était défigurée par une immense et affreuse balafre. Elle avait été blessée. Pouvait-on blesser une fée ?
La Dame du Lac, Chapitre ?.

Plus il l’observait et plus elle perdait son aura de beauté, devenant humaine et ordinaire, pour ne pas dire banale. Il savait néanmoins qu’elle ne l’était pas, qu’elle ne pouvait l’être. Au pied d’Y Wyddfa, aux alentours de Cwm Pwcca, on ne rencontrait pas de jeune fille banale se baignant nue dans les lacs de montagne et lavant une chemise tachée de sang. Peu importe à quoi ressemblait cette jeune fille, elle ne pouvait être une entité terrestre. Pourtant, Galaad regardait désormais librement et sans crainte ses cheveux gris souris, à présent presque secs ; à son grand étonnement, il y distingua des mèches d’un blanc argenté qui brillaient à la lumière du soleil. Il regardait ses mains menues, son petit nez et ses lèvres pâles, son costume d’homme à la coupe un peu fantaisiste, taillé dans une étoffe délicate d’une trame exceptionnellement épaisse. Son épée, dont la facture et l’ornement étaient étranges, qui n’avait rien d’une arme de parade. Ses pieds nus, couverts de sable séché…
La Dame du Lac, Chapitre ?.

— Merci, dame Filippa, dit Ciri au bout d’un instant en s’agrippant aux accoudoirs en forme de têtes de sphinx. Je suis également honorée de la proposition de dame Sheala. Étant donné cependant que le choix de mon nom est, dans cette affaire, l’unique décision qui ne me soit pas imposée, je déclare vouloir m’appeler Ciri de Vengerberg, fille de Yennefer.
La Dame du Lac, Chapitre ?.


Notes et références

Notes

Références