Sorceleur Wiki
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Eyck de Denesle est un Chevalier errant et vassal de Niedamir de Caingorn.

Apparence et caractère

Eyck de Denesle est vêtu d’un pourpoint piqué de cuir clair portant encore les marques d’une cuirasse, d’un bouclier uniformément argenté et d’une puissante lance. D'après Geralt, Eyck sait se débrouiller avec tous les monstres. Il lui est même arrivé de terrasser des manticores, des griffons et est venu aussi à bout de quelques dragons. Il refuse de prendre de l'argent. [1]

Eyck de Denesle dans la Saga

Dans Les limites du possible

Eyck de Denesle accompagna une troupe cherchant à tuer un dragon dans les environs d'Holopole mais au lieu d'affronter la bête prévue, ils font la rencontre d'un dragon doré nommé Villentretenmerth qui lanca un défi d’honneur, sous la forme d’un duel de chevalier n’utilisant que des armes conventionnelles et excluant l’usage des sorts et des jets incandescents. Le combat se poursuivra jusqu’au renoncement de l’une des parties.[1]

Eyck de Denesle releva le défi. Penché, crispé sur sa selle, Eyck baissa sa lance lorsqu’il fut au galop. En dépit des suppositions de Geralt, le dragon ne bondit pas en arrière. Il ne tenta pas non plus d’esquiver son adversaire en tournant autour de lui, mais se lança ventre à terre sur le chevalier qui l’attaquait. Eyck ne se jeta pas inconsidérément dans une attaque frontale. Il avait, malgré le galop qui l’emportait, su habilement changer la direction de sa lance en la plaçant juste au-dessus de la tête du cheval. Arrivant sur le flanc du dragon, il frappa de toutes ses forces en se levant sur ses étriers. Tous se mirent à crier d’une seule voix, sauf Geralt qui refusa de participer à ce chœur. [1]

Le dragon évita le contact de l’arme d’un mouvement circulaire élégant, agile et plein de grâce. Tel un ruban vivant, il pivota et, dans un mélange de fulgurance et de nonchalance féline, éventra de sa patte le cheval. Celui-ci rua très haut en poussant un grognement. Le chevalier, fortement secoué, ne lâcha néanmoins pas sa lance. Lorsque le cheval s’écroula à terre, le dragon éjecta Eyck de sa selle d’un coup de patte appuyé. Tous le virent sauter en l’air, la tôle de son armure pivotant sur elle-même. Tous entendirent l’éclatement et le fracas de sa chute sur le sol. Le dragon broya d’un coup de patte le cheval en se rasseyant et y plongea sa gueule dentée. Le cheval gronda de terreur avant de mourir dans un dernier spasme. Son armure fendue dans son dos comme s’il avait reçu un coup de pilon. Ses jambes déchiquetées par sa propre lance et sa colonne vertébrale touché. Eyck n'est pas prêt de remonter à cheval, à supposer qu’il y remonte un jour. [1]

Sous la plume de Sapkowski

— C’est possible. De qui s’agit-il ?
— Eyck de Denesle, pour commencer.
— Nom de… (Le sorceleur avala son juron.) Le preux et vertueux Eyck : le chevalier sans peur et sans reproche en personne.
— Tu le connais donc, Geralt ? demanda Borch. C’est réellement un redoutable chasseur de dragons ?
— Pas seulement de dragons. Eyck sait se débrouiller avec tous les monstres. Il lui est même arrivé de terrasser des manticores et des griffons. Il est venu à bout de quelques dragons aussi, j’en ai entendu parler. Il est bon. Mais il gâche les affaires, l’énergumène, en refusant de prendre de l’argent.

— « Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.


— Nous l’avons rencontré, intervint Trois-Choucas. Sur le chemin menant à votre camp. Agenouillé sur les pierres, vêtu de son armure complète, il observait le ciel.
— Il fait toujours ça, expliqua Un-Brin. Il médite ou prie. Il dit répondre à la mission divine de protéger les humains du Mal.

— « Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.


Le sorceleur arrêta sa monture. Gyllenstiern accéléra sa course pour rejoindre le roi derrière les chariots. Eyck de Denesle, vêtu d’un pourpoint piqué de cuir clair portant encore les marques d’une cuirasse, passa au pas en tirant un cheval de somme chargé d’une armure, d’un bouclier uniformément argenté et d’une puissante lance. Geralt le salua de la main, mais le chevalier errant détourna la tête en serrant les lèvres avant d’éperonner son cheval.
— « Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.


Eyck de Denesle, raide et droit comme un i, doubla le chariot des nains en galopant. Si son visage n’avait pas été livide et grimaçant, on aurait pu penser que le chevalier errant ne remarquait pas les roches et les pierres dégringolant sur le sentier. Un cri sauvage parvint d’un groupe d’archers restés en arrière. Des chevaux hennissaient.
— « Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.


Eyck de Denesle, déjà sur son cheval, complètement équipé, la lance fichée dans l’étrier, présentait beaucoup mieux que lorsqu’il se déplaçait à pied. Des yeux fiévreux brillaient sous la visière relevée de son heaume. Son visage était livide.
— « Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.


Apparitions

Galerie

Notes et références

Notes


Références