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Freya est l'une des divinités vénérées sur Skellige.

Freya dans The Witcher[]

Dans The Witcher : Le Tome du Chaos[]

Description[]

Divinité prédominante des îles de Skellige, Freya représente les différents aspects des forces du monde naturel, à l’instar de Melitele sur le continent. Bien qu’on la dépeigne sous les traits d’une femme à plusieurs périodes de sa vie, tour à tour jeune fille, mère et vieille femme, elle apparaît plus souvent sous les traits d’une belle femme d’âge mûr au ventre rond, prête à accoucher, qui porte autour du cou les diamants du Brinsingamen. Freya incarne les qualités de la sagesse maternelle et protège en priorité l’amour, le mariage et la famille.
Freya est par nature bienveillante, et les Skelligiens sont ses enfants chéris. Toutefois, cette mère a une conception arrêtée d’un comportement convenable pour sa progéniture, et ceux qui bravent ses interdits ou désacralisent ses temples endurent sa fureur. Beaucoup d’aventuriers robustes préféreraient affronter une horde d’ennemis hurlants plutôt que la déception et le châtiment de leur mère pour la cruauté et les méfaits dont ils sont les auteurs. Dans le cas de Freya, elle les coupe de la source de l’amour et de la bienveillance maternelle jusqu’à ce qu’ils fassent acte de contrition. Ceux qui refusent de se repentir ou de faire pénitence pour leurs crimes encourent un châtiment plus grave. La déesse les maudit pour qu’ils ne profitent plus jamais de son amour et de son soutien, jusqu’à la fin de leurs jours. Pire encore, étant donné que Freya incarne le concept de famille, cette malédiction se transmet éternellement aux descendants du mécréant. De quoi apprendre à ne jamais contrarier une mère, et cette leçon nous aide aussi à comprendre pourquoi abandonner ou tuer des membres de sa propre famille constitue le pire crime qu’un Skelligien puisse perpétrer. Ceux qui ont commis l’irréparable peuvent rechercher une mort honorable au combat pour expier leur faute et protéger l’avenir de leurs héritiers.
Sur toutes les îles de Skellige, la population vénère Freya, notamment les femmes, tous statuts sociaux confondus. Les gens qui travaillent en collaboration étroite avec la nature, qui dépendent de ses humeurs et de ses caprices, ont une préférence marquée pour cette déesse. Les chasseurs lui adressent des prières pour que leur traque soit fructueuse, tandis que les fermiers prient pour bénéficier d’un temps clément et d’une bonne récolte. Les pillards qui font la renommée des îles implorent des flots paisibles, et les proches restés sur la terre ferme prient pour qu’ils leur reviennent vite, et en un seul morceau.
Le clergé de Freya se compose exclusivement de femmes, si l’on excepte les quelques hommes occupant des fonctions laïques. Les prêtresses portent des robes pratiques et des coiffes simples en tissu violet. Cette tenue indique leur rôle de « mères » de la communauté, puisqu’elles prennent soin des blessures et des maux, et arbitrent les querelles avant qu’elles ne dégénèrent et ne se règlent à la cour des jarls. En particulier, elles officient comme sages-femmes et conseillères auprès des femmes, offrant réconfort, explications et remèdes aux jeunes filles lorsqu’elles atteignent l’âge adulte. Les fidèles recherchent leur bénédiction pour avoir des enfants en bonne santé, des récoltes abondantes et assurer la sécurité de leurs bien-aimés. Les prêtresses de Freya se méfient des personnes douées pour la sorcellerie, car elles ne font pas pleinement partie du monde naturel. Les druides, en revanche, bien qu’ils n’appartiennent pas au clergé de Freya, voient en elle un des visages de Mère Nature et éprouvent un respect réciproque pour son sacerdoce. Le temple principal de Freya se trouve sur l’île d’Hindarsfjall, où les fidèles viennent déposer des offrandes de miel, de fraises, de yaourt et d’hydromel, et lui déclamer des chansons et des poèmes d’amour.
Selon la légende, Freya peut prendre la forme d’un chat blanc, d’ailleurs, les chats et les faucons sont ses animaux sacrés. Nourrir un chat errant ou en accueillir un dans son foyer permet de gagner ses faveurs.

Notes et références[]

Notes[]


Références[]