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La déesse de Freya est surtout adorée dans les îles Skellige, bien que son culte se soit récemment étendu aux régions côtières du Nord. Néanmoins, je n'ai pu authentifier cette information. Il est certain que les insulaires de Skellige élèvent Freya au-dessus des autres divinités, et c'est une figure centrale dans leur religion. Ils lui octroient le vénérable titre de Modron, ce qui signifie "mère" car cette déesse est la sainte patronne du foyer, de l'amour, de la fertilité et des moissons.

Ce sont des aspects qui poussent certains à croire qu'elle et Melitele la continentale ne font qu'une. Modron Freya est également la patronne des divinatrices, des voyantes, des télépathes et de tous ceux qui cherchent à sonder l'inconnu[1], comme le représentent ses attributs symboliques: le collier de voyance Brisingamen, le chat qui voit et entend l'invisible, et le faucon, qui regarde d'en haut.

Apparence

On apprend dans La Tour de l'Hirondelle que Freya a des « yeux d'or ».[2]

Dans La Tour de l'Hirondelle

Freya apparaît à Yennefer lors d'une vision, alors que la magicienne tente de profiter de l'aura du temple pour comprendre comment les prêtresses reçoivent leurs dons divinatoires sans étudier la magie. La personnalité de Freya s'y révèle quelque peu, elle dit ainsi : « Le temps viendra, déclara la femme aux yeux d’or, où plus personne, pas même les enfants, ne croira aux sorcières. Je te dis cela par pure méchanceté. À titre de revanche. »[3] Elle dit aussi préférer le temps où les humains ne savaient « qu'articuler des onomatopées dénuées de sens », et semble ne pas apprécier ce qu'est devenu le langage, et probablement la manipulation et les mensonges qu'ils permettent : « Peu à peu votre langage a cessé d’être au service du sens, poursuivit-elle. Il est devenu un art en soi, que vous jugez d’autant plus profond et intelligent qu’il est incompréhensible. »[4]

Notes et références

Références

  1. Andrzej Sapkowski, La Tour de l'Hirondelle, Paris, Bragelonne, [2010], « Milady », 2012, p.409
  2. ibid, p.411.
  3. ibid.
  4. ibid.