Sorceleur Wiki

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Kikimora[1] (V.O. : Kikimora) est une créature ressemblant à une araignée, couverte d’une peau noire desséchée, avec un œil vitreux, à la prunelle verticale, et des crocs effilés.

Sous la plume de Sapkowski[]

Il ne réagit pas au cri étouffé que poussa une marchande de quatre-saisons en contemplant la patte osseuse et griffue qui dépassait de la couverture et tressautait à la cadence des pas de l’âne.
Le Dernier Vœu.


Caldemeyn examina en dansant d’un pied sur l’autre la forme qui ressemblait à une araignée, couverte d’une peau noire desséchée, avec un œil vitreux, à la prunelle verticale, et des crocs effilés dans sa gueule ensanglantée.
Le Dernier Vœu.


— Penses-tu, marmonna le lutin. Pour parler franchement, je ne crois pas du tout qu’il y ait un quelconque monstre par ici. Ce gamin qui s’est noyé dans l’étang, il a pu avoir une crampe. Mais tous se sont aussitôt écriés que c’était un noyeur ou une kikimore qui l’avait attrapé, et qu’il fallait faire venir un sorceleur… Quant à l’argent qu’ils lui ont promis, c’est une telle misère que c’en est honteux. Et lui, qu’est-ce qu’il fait ? Ça fait trois nuits qu’il vadrouille le long des grèves ; le jour, il dort ou bien il reste assis sans parler, comme un épouvantail, il regarde les gamins, la maison… Bizarre. Un être à part, je dirais.
Le Temps du Mépris, Chapitre ?.


Notes et références[]

Notes[]

  1. ↑ Dans la mythologie slave, Kikimora est un esprit féminin de la maison, connue aussi comme Shishimora et parfois présentée comme l'épouse du Domovoï. Les Kikimoras seraient les esprits des enfants non baptisés. Elle est représentée comme une femme moyenne avec les cheveux détachés (les femmes slaves mariées gardent leurs cheveux couverts et les jeunes filles les maintiennent tressés). Elle peut également être décrite en tant que petite femme bossue dans une robe sale. On dit que Kikimora s'occupera de la basse-cour et des travaux domestiques si la maison est bien tenue. Sinon, elle sifflera la nuit et chatouillera les enfants en les faisant pleurnicher. On dit aussi qu'elle sort aussi la nuit pour filer et qu'une personne qui la voit à son rouet mourra bientôt.

Références[]

  1. Laurence Dyèvre a traduit "Kikimora" en "Kikimorrhe" et Caroline Raszka-Dewez en "kikimore".