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Lydia van Bredevoort était l’assistante et la secrétaire particulière de Vilgefortz de Roggeveen.

Apparence et caractère[]

Lydia van Bredevoort portait une illusion sur la partie inférieure de son visage car elle fût totalement défigurée après être tombée dans un piège qui protégeait une puissante artefact que son maitre convoitait. A cause de cela, elle était incapable d'utiliser sa propre voix et elle communiquait par télépathie. C’était une illusion très puissante habilement réalisée et difficile à percer, même pour les Élus. [1].

Tous savaient que Lydia van Bredevoort aimait Vilgefortz de Roggeveen depuis des années, d’un amour discret, passionné et tenace. Bien entendu, le magicien le savait également, mais il feignait le contraire. Lydia lui facilitait la tâche puisqu’elle ne lui avait jamais avoué son amour : elle n’avait pas fait le moindre pas ni le moindre geste en ce sens, elle n’avait transmis aucun signe par la pensée, et, si elle avait pu parler, elle n’aurait rien dit. Elle était trop fière pour ça. Vilgefortz, de son côté, ne faisait rien lui non plus, car il n’aimait pas Lydia. Bien sûr, il aurait pu tout simplement faire d’elle sa maîtresse, et ainsi se rapprocher d’elle, et peut-être même la rendre heureuse. C’est ce que certains lui conseillaient de faire. Mais Vilgefortz ne cédait pas. Il était trop fier et trop à cheval sur les principes. La situation était donc sans issue, mais elle était stable et semblait visiblement leur convenir à tous deux.[1]

Lydia van Bredevoort dans la Saga[]

Avant Le Sang des Elfes[]

Quatre ans avant le Sang des Elfes, à la demande de Vilgefortz, son maître, Lydia avait participé à des études menées sur les propriétés d’un artefact retrouvé lors des fouilles d’une nécropole antique. Il s’avéra que ce dernier était protégé par un sortilège très puissant. Il a suffi qu’il s’active une fois. Trois des cinq magiciens qui participaient à l’expérience furent tués sur place. Le quatrième perdit ses yeux ainsi que ses deux bras et il devint fou. Lydia s’en sortit avec des brûlures, une mâchoire dévastée et une mutation du larynx et de la gorge qui résistait efficacement aux tentatives de régénération. Il fallut donc recourir à une illusion pour éviter que les gens s’évanouissent à la vue du visage de Lydia. [1]

Dans Le Sang des Elfes[]

Dans Le Temps du Mépris[]

Lorsque Vilgefortz fût arrêté sur l'île de Thanedd après avoir été accusé de trahison, Lydia se suicida sous son ordre afin de faire une diversion et lui donner le temps de contacter ses complices.

Sous la plume de Sapkowski[]

Lydia van Bredevoort, l’assistante et la secrétaire particulière de Vilgefortz, apparut de derrière un rideau tel un fantôme aérien, et sourit du regard à Tissaia de Vries. Celle-ci, maîtrisant l’expression de son visage, lui répondit par un agréable sourire et un signe de la tête. Artaud Terranova se leva et lui fit une révérence. Lui aussi maîtrisait parfaitement l’expression de son visage. Il connaissait Lydia.
Deux servantes s’affairaient à disposer le service de table, les couverts et les plats, en grands froufrous de jupons. Lydia van Bredevoort allumait les bougies dans les chandeliers avec la petite flamme qu’elle faisait délicatement apparaître par magie entre son pouce et son index. Tissaia remarqua sur sa main une tâche de peinture à l’huile. Elle se dit en elle-même qu’elle ne devait pas oublier de demander à Lydia, plus tard, après le repas, de lui montrer sa dernière œuvre. Car c’était un peintre talentueux.

Le Sang des Elfes, Chapitre 6.


— Si vous avez terminé votre repas, passons dans le cabinet de travail, proposa Lydia par télépathie en souriant des yeux. (Terranova regarda ce sourire et avala d’un trait le contenu de son verre. Jusqu’à la dernière goutte.)
Le Sang des Elfes, Chapitre 6.


— Et cette jeune fille au visage étrange qui marche derrière Vilgefortz ?
— C'est son assistance, Lydia van Bredevoort, dit froidement Yennefer. Une personne sans importance, mais la dévisager est un grand manque de tact.

Le Temps du Mépris, Chapitre 3.


Geralt devina qu’il s’agissait de Lydia van Bredevoort. Il la reconnut à ses cheveux et à sa robe de soie. Il n’aurait pu l’identifier à son visage, car ce n’en était déjà plus un. C’était un masque cadavérique, horrible, macabre, ses dents brillaient dans sa bouche grande ouverte d’où saillait l’os difforme, creux et mal soudé de sa mâchoire inférieure.
Le Temps du Mépris, Chapitre 4.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Le Sang des Elfes, Chapitre 6.