Les Magiciens sont des personnes compétentes et éduquées dans l'art d'utiliser la magie. Tous les goûts sont dans la nature, mais en réalité peu de gens qualifiaient les magiciennes de « belles ». Elles étaient toutes issues de milieux sociaux où les filles partageaient un destin commun, qui était de se marier. Qui donc aurait pu songer à condamner sa fille à des années d’études laborieuses et à la torture des mutations somatiques alors qu’il pouvait la marier en nouant des alliances avantageuses ? Qui aurait souhaité avoir une magicienne dans sa famille ? Malgré le respect dont jouissaient les magiciens, la famille d’une magicienne n’en tirait aucun profit car avant d’avoir achevé son éducation, la jeune fille brûlait les ponts avec sa famille ; désormais ne comptait plus pour elle que la confraternité. Aussi seules les filles qui n’avaient absolument aucune chance de trouver un mari devenaient-elles magiciennes.[1]
Au contraire des prêtresses et des druidesses qui ne recrutaient les jeunes filles laides ou infirmes qu’à contrecœur, les magiciens acceptaient toute fille qui manifestait quelques prédispositions. Si une enfant réussissait à franchir le cap des premières années d’apprentissage, la magie opérait : elle redressait et équilibrait les jambes, réparait les os mal soudés, raccommodait les becs-de-lièvre, effaçait les cicatrices, les stigmates et les traces de petite vérole. La jeune magicienne devenait « séduisante » car le prestige de sa profession l’exigeait. Le résultat, c’étaient des femmes pseudo-jolies, aux yeux froids et mauvais. Des laiderons incapables d’oublier leur laideur dissimulée sous un masque magique, cachée non pas pour les rendre heureuses mais pour le seul prestige de leur profession.[1]
Les plus doués des magiciens étaient capables de ralentir le processus du vieillissement de façon permanente et à tout moment de leur vie. Les hommes préféraient, pour des raisons de réputation et de prestige, se donner l’apparence d’un âge moyen et mûr témoignant d’une certaine sagesse et expérience. Les femmes privilégiaient le pouvoir de séduction au détriment de celui que confère le sérieux lié aux années. [2]. Dans la saga du Sorceleur, les magiciens sont très biens organisés au sein de la Confrérie des Mages et certains d'entre eux sont fortement impliqués dans la politique en étant les conseillers des rois. Après le Soulèvement de Thanedd du 1er juillet 1267 qui entraina la dissolution de la Confrérie, une dizaine de magiciennes constitua la Loge des Magiciennes, loge secrète exclusivement féminine.
Magiciens
- Albrich
- Alzur
- Artaud Terranova
- Artorius Vigo
- Atlan Kerk
- Axel Miguel Esparza
- Carduin de Lan Exeter
- Cregennan de Lod
- Dagobert
- Detmold de Ban Ard
- Dorregaray de Vole
- Drithelm de Pont Vanis
- Eltibald
- Fercart de Cidaris
- Geoffrey Monck
- Giambattista
- Gorazd
- Hen Gedymdeith
- Herbert Stammelford
- Immanuel Benavent
- Irion
- Istredd d'Aedd Gynvael
- Ivo Richert
- Jan Bekker
- Lawdbor de Murivel
- Marquard
- Radcliffe d'Oxenfurt
- Radmir de Tor Carnedd
- Raffard le Blanc
- Ransant Alvaro
- Rejean
- Rience
- Roedskilde
- Stregobor de Kovir
- Tugdual
- Vilgefortz de Roggeveen
- Yoël Grethen de Carreras
- Zangenis
- Zavist
Magiciennes
{{Cols[3|
- Agnès de Glanville
- April Wenhaver
- Assire var Anahid
- Augusta Wagner
- Aurora Henson
- Bianca d'Este
- Carla Demetia Crest
- Filippa Eilhart
- Francesca Findabair
- Fringilla Vigo
- Ilona Laux-Antille
- Jade Glevissig
- Keira Metz
- Klara Larissa de Winter
- Leticia Charbonneau
- Lydia van Bredevoort
- Lytta Neyd
- Margarita Laux-Antille
- Marti Sodergren
- Millegarda
- Nina Fioravanti
- Nora Wagner
- Sabrina Glevissig
- Sheala de Tancarville
- Tissaia de Vries
- Triss Merigold
- Vanielle de Brugge
- Violenta Suarez
- Visenna
- Yanna de Murivel
- Yennefer de Vengerberg
}}
Dans The Witcher
Entrée de glossaire
- Annabelle Radfind (seulement mentionnée)
- Azar Javed
- Petri (seulement mentionné)
- Savolla
Dans « The Witcher 2: Assassins of Kings »
Magiciens et magiciennes dans The Witcher 2 :
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Entrée de journal
- On désigne par "mage" une personne capable de commander au Pouvoir. Ce terme n'a pas été le seul utilisé à travers les époques et la plupart des qualificatifs relèvent de l'insulte. On recense des expressions comme "le sage" pour désigner un mage, mais aussi des périphrases moins flatteuses comme "enfoiré de fils de putain, que la peste l'emporte". Pour ce qui est de leurs homologues féminins, les magiciennes, on relève aussi bien le titre d'"archimaîtresse" que celui dont je ne puis citer les termes, aussi bien par respect pour la gente féminine que pour la langue elle-même. Leur position vis-à-vis du Pouvoir les place au-dessus du commun des mortels, pour le meilleur comme pour le pire. Depuis la nuit des temps, l'histoire dépeint les mages comme des bienfaiteurs et des héros mais aussi comme des fourbes irrévérencieux sans foi ni loi. Mais les hommes ont tendance à garder en mémoire la deuxième définition, ce qui explique l'aversion qu'éprouve le simple peuple envers les personnes de la profession.