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Shevlov est le commandant d'une Compagnie libre au service de Vizimir II le Juste.

Apparence et caractère[]

Shevlov dans la Saga[]

Dans La Saison des Orages[]


Ils atteignirent le croisement. Le chemin qui menait à l’ouest longeait un ravin ; d’après les traces laissées par les roues et les sabots, on voyait que les voitures des charpentiers étaient passées par là. C’est cette direction que prit également la Compagnie. Geralt suivait le cheval de la Toupie, ligoté à une longe nouée à l’arçon de sa selle. Tout à coup, la monture de Shevlov, qui avançait en tête, hennit et lança une ruade. Au bord du ravin, quelque chose se mit soudain à scintiller, à s’allumer, qui devint une boule blanchâtre et chatoyante. La boule disparut ; à sa place un étrange groupe fit son apparition. Plusieurs créatures qui s’enlaçaient, nouées entre elles.[1]

Le groupe se désolidarisa. Et quatre personnes apparurent. Un homme aux cheveux longs, mince et quelque peu efféminé. Deux géants aux longs bras et aux jambes tordues. Et un nain bossu qui tenait une immense arbalète à deux arcs métalliques. On entendit une première corde claquer, suivie immédiatement après d’une deuxième. Touché à la tête, Shevlov mourut sur-le-champ. Le Tisonnier, avant de tomber de sa selle, regarda durant quelques secondes son ventre traversé de part en part par l’empenne de l’immense arbalète.[1]


Sous la plume de Sapkowski[]

Grâce au travail de Shevlov et de sa Compagnie libre, grâce aussi aux sonnettes et à leurs concours, la province de Przyrzecze, qui faisait partie du royaume de Rédanie, avait aujourd’hui étendu sa superficie, et ce de manière plutôt considérable.
La Saison des Orages, Chapitre ?.


Les charretiers cinglèrent les bœufs ; les véhicules des bâtisseurs se hissèrent mollement le long de la crête de la colline, sur un terrain quelque peu alourdi par les orages de la veille. Ils parvinrent rapidement au poteau suivant, flanqué d’une plaque noire colorée en lilas, renversé, roulé dans les buissons : la Compagnie de Shevlov avait eu le temps de s’en charger déjà. Voilà comment vainc le progrès, se dit Shevlov, voilà comment triomphe la pensée technique. Un pieu témérien enfoncé à la main se trouve arraché et renversé en deux temps trois mouvements. Un poteau rédanien installé à l’aide d’une sonnette ne pourra être déterré aussi aisément.
La Saison des Orages, Chapitre ?.


— Sergent.
Shevlov tiqua. Javil Fysh, non sans raison, faisait référence à leur ancienne camaraderie, du temps où ils servaient ensemble dans l’armée régulière. Shevlov n’aimait pas qu’on lui rappelle cette époque. Il ne voulait se souvenir ni de Fysh, ni du service, ni de sa solde de sous-officier de merde.

La Saison des Orages, Chapitre ?.


Je ne mettrai pas le feu, se dit-il. À regret, car il aimait brûler les villages, la Compagnie aussi aimait cela. Mais il n’avait pas reçu l’ordre de le faire. On lui avait demandé de rectifier les frontières, de prendre le tribut aux villageois. De chasser les réfractaires, mais sans toucher aux biens. Ils serviraient aux nouveaux qu’on ferait venir. Du Nord, où ça se bouscule même sur les jachères.
La Saison des Orages, Chapitre ?.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. 1,0 et 1,1 La Saison des Orages, Chapitre 12.