Sorceleur Wiki

Svalblod est le dieu de la frénésie et la cruauté implacable du combat.

Svalblod dans The Witcher[]

Dans Gwent: The Witcher Card Game[]

Arbre des récompenses[]

Parchemin 1 : Les habitants de Skellige sont particulièrement réputés sur le continent pour leur cruauté. Il est vrai que les habitants de l'archipel aiment le combat et le sang versé honorablement. Comme toujours, toutefois, certains poussèrent cela à l'excès, en vénérant une idole incarnant la frénésie et la cruauté implacable du combat, celui que l'on nomme Svalblod.
Parchemin 2 : Svalblod incarne à la fois l'homme et l'ours, sous une apparence à donner des cauchemars même aux plus vieux habitants de Skellige. Son corps déformé n'est pas sans rappeler un champ de bataille où des éléments adverses s'affrontent sans cesse. Il est l'incarnation même du grotesque.
Parchemin 3 : Ses acolytes ingurgitaient une décoction hallucinogène avant de se rendre au fond d'une grotte au cœur d'Ard Skellig, où les ours des cavernes les dévoraient alors vivants. Ensuite, tels des parasites, les adorateurs prenaient le contrôle du corps des bêtes.
Parchemin 4 : Les Jarls de l'archipel de Skellige finirent par décider de mettre fin à cette pratique. Ils s'emparèrent des fidèles de Svalblod, les ligotèrent à bord de grands drakkars et les abandonnèrent en haute mer sans voile pour se guider. Ce devait être le coup de grâce pour éradiquer définitivement le culte. Hélas… on ne tue pas aussi simplement un dieu.
Coffre 1 : Le cœur du culte de Svalblod se trouvait à Fornhala, un village situé au sommet d'une montagne presque infranchissable d'Ard Skellig. Lorsque l'archipel interdit de vénérer l'idole cruelle, les habitations du village furent abandonnées, les temples tombèrent en ruines. Toutefois, ceux qui s'aventurèrent à Fornhala par la suite, aussi bien des bergers ramenant des moutons égarés que des aventuriers cherchant à s'abriter d'un blizzard, jurèrent devant les dieux de la véracité de ce qu'ils y avaient vu… Du sang frais luisant sur les autels de Svalblod et des rugissements d'ours résonnant encore dans les grottes…
Coffre 2 : Hélas, les insulaires découvrirent la survie du culte de la plus rude des façons. Un festin organisé par le Jarl Crach an Craite à Kaer Trolde fut interrompu par un violent massacre. En temps normal, il n'était pas surprenant qu'un festin finît en bagarre, c'était peut-être même la meilleure façon de terminer la soirée. Toutefois, dans ce cas-là, plusieurs des invités se transformèrent en ours féroces et éviscérèrent des innocents. Heureusement, le destin choisit d'épargner quelques chanceux en envoyant un sorceleur expérimenté au château ce jour-là…
Coffre 3 : La survenue de la malédiction pourpre enhardit les fanatiques de Svalblod. Ils sortirent de leurs cachettes pour vénérer leur dieu cruel avec un zèle renouvelé. Beaucoup de jeunes guerriers rêvant de gloire et d'une force invincible se laissèrent séduire par les druides pervertis du culte et prirent part à leurs rituels interdits. Les Jarls se réunirent pour discuter de l'opportunité de lancer un nouveau raid dans les montagnes d'Ard Skellig… Ou d'oublier les anciens conflits et de recourir aux fidèles du dieu ours pour défendre Skellige contre ses ennemis.

Dans The Witcher : Le Tome du Chaos[]

Description[]

Avant que les Skelligiens honorent Freya et se dévouent corps et âme aux massacres honorables et aux joies de la bataille, des insulaires vénéraient une divinité plus obscure et sauvage, Svalblod. Cette entité, union difforme et enragée d’un ours et d’un être humain, se délectait de la douleur et du carnage des combats. Parmi ses adorateurs, on retrouvait des guerriers, mais ses liens avec la nature, les crocs et les griffes rougis de sang, attiraient les druides qui avaient succombé aux aspects les plus brutaux de leur foi. Des fidèles pouvaient se métamorphoser en ours gigantesques quand la soif de sang les submergeait pour mieux déchiqueter leurs adversaires à coups de griffes. Dans les légendes, ils héritaient de ces pouvoirs lors de rituels où ils consommaient des herbes hallucinogènes et offraient leur vie à des ours des cavernes qui les dévoraient. Ce rituel mortel était censé établir un lien entre l’âme de l’ours et celle du berserker.
Les jarls firent barrage, inquiets de la cruauté malsaine que Svalblod inspirait à leur peuple. Le culte fut presque anéanti, les fidèles condamnés à mort. On les ligotait à des navires privés de voile et d’outil de navigation et envoyés dans la gueule des mers déchaînées, afin que leur destin dissuade les parias de reprendre le flambeau de cette croyance. Hélas, un culte de sang et de force brute exerce toujours un attrait sur une frange de la population, et tous les autels ne furent pas saccagés. Les guerriers, les brigands, les amateurs de violence et les monstres à visage humain délaissent leur humanité pour rejoindre ce culte malgré le prix exigé par Svalblod, qui se compose de sang et de festins cannibales.
Selon les rumeurs, le centre névralgique du culte de Svalblod sur Ard Skellige serait de nouveau actif. Ses prêtres, vêtus de fourrures et enduits de sang séché, n’existent que pour étancher la soif de mort rouge de Svalblod et s’épanouir dans la puissance qu’il accorde en retour. Même si on continue de traiter cette foi avec crainte et dédain, les guerriers sanguinaires qui se métamorphosent en ours sont des armes de guerre utiles pour les jarls qui osent les employer. On raconte d’ailleurs que des berserkers consacrés de Svalblod vivent au milieu des Skelligiens, s’éclipsant sous le couvert de la nuit pour accomplir leurs sacrifices de sang.

Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]