Sorceleur Wiki

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Un Sylvain est créature mesurant un peu plus d'une brasse. Elle a des yeux proéminents, des cornes et une barbiche de chèvre. Sa bouche, mobile, souple et fendue, faisait également penser à celle d'une chèvre en train de brouter. La partie inférieure de son corps, jusqu'à ses sabots fourchus, était couverte de longs poils épais et était en outre pourvu d'une longue queue terminée par une houppe en forme de pinceau.[1]

Sylvains notables[]

Sous la plume de Sapkowski[]

— Et qui c’est qui voudrait voir un diable sur la terre de ses ancêtres ? C’est notre terre de père en fils depuis des générations, le roi nous l’a baillée, et le diabolo a aucun droit dessus. On peut cracher sur son aide. Alors ! Est-ce qu’on n’a pas de bras, nous aut’ ? Et ça, m’sieur le sorceleur, c’est pas le diabolo, mais une méchante bestiole et il a la tête si chiée, avec tout le respect que je vous dois, qu’il est dur de tenir le coup. Y sait pas le matin l’idée qu’y va avoir la soirée. Un coup, m’sieur, y vous souille le puits ; un aut’, y poursuit une fille, y lui fait peur et la m’nace de la trousser. Y vole les bestiaux et les greniers. Il abîme, y gâte, y moleste, y troue les digues, creuse des trous comme un muscardin ou un castor, un étang s’est tout vidé que les carpes en ont crevé. Il a allumé une pipe dans une meule, ce fils de pute, et v’là tout le foin qu’est parti en fumée…
— « Le Bout du monde », dans la collection Le Dernier Vœu.


La créature mesurait un peu plus d'une brasse ; elle avait des yeux proéminents, des cornes et une barbiche de chèvre. Sa bouche, mobile, souple et fendue, faisait également penser à celle d'une chèvre en train de brouter. La partie inférieure de son corps, jusqu'à ses sabots fourchus, était couverte de longs poils épais roux foncés. Le phénomène était en outre pourvu d'une longue queue terminée par une houppe en forme de pinceau avec laquelle il balayait énergiquement le sol.
— « Le Bout du monde », dans la collection Le Dernier Vœu.


L’aïeule tourna quelques pages en maîtrisant difficilement le tremblement de sa main. Le sorceleur et le poète se penchèrent sur la table. De fait, sur une gravure figurait un lanceur de balles, cornu, poilu, avec une queue et un sourire méchant.
— Le diabolo, récita la grand-mère, dit aussi “sauleur”, parce qu’il juche dans les saules, ou “Sylvain”. C’est un grand nuisible qui pourfend les bestiaux et la basse-cour. Tu veux le chasser des hameaux, alors fais-le !
— Eh bien… Eh bien ! grommela Jaskier.
— Prends une poignée de noix, poursuivit la grand-mère en suivant les lignes du doigt sur le parchemin, et une autre de balles ; un petit pot de miel et un autre de poix ; un bol de savon grossier et un autre de fromage blanc. Va à l’endroit où gîte le diabolo, à la nuit. Et mets-toi à manger les noix ! Alors, le diabolo, lequel en est gourmand, accourra pour te demander si elles sont bonnes. Donne-lui en place les balles…

— « Le Bout du monde », dans la collection Le Dernier Vœu.


Notes et références[]

Notes[]


Références[]