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Venzlav était le roi de Brugge, ainsi que le vassal du roi Foltest de Temeria depuis les guerres contre Nilfgaard. Il a souvent été critiqué pour sa clémence apparente envers les dryades de Brokilon. Après la guerre, il fut l'un des négociateurs du traité de paix.

Apparence et caractère[]

Venzlav de Brugge dans la Saga[]

Dans L'Épée de la Providence[]


Dans Le Sang des Elfes[]


Dans La Dame du Lac[]


Sous la plume de Sapkowski[]

— N’est-ce pas une perte de temps ? demanda la dryade en relevant la tête. Pourquoi te fatiguer ? Je sais parfaitement ce que le roi Venzlav entend me proposer. Point n’est besoin de dons d’extralucide pour le savoir. Il veut que je lui livre une partie du territoire de Brokilone allant, disons, jusqu’à la rivière Vda dont il considère ou aimerait pouvoir considérer qu’elle constitue une frontière naturelle entre Brugge et Verden. En échange, je suppose qu’il m’offre une enclave : un petit coin sauvage de forêt. Je suppose aussi que sa parole et ses prérogatives royales garantissent que ce petit coin sauvage, ce modeste lopin de forêt primitive, nous appartiendra pour les siècles des siècles, et que personne n’osera s’en prendre aux dryades, que celles-ci pourront y vivre en paix. Quoi, Geralt ? Venzlav voudrait mettre un terme à une guerre de Brokilone qui dure depuis deux siècles ? Et pour ce faire, les dryades devraient offrir ce pour quoi elles périssent depuis deux cents ans ? Offrir Brokilone ? Tout simplement ?
Geralt garda le silence. Il n’avait rien à ajouter. La dryade se mit à rire.
— La proposition du roi ressemble-t-elle à cela, Gwynbleidd ? Ou peut-être est-elle moins hypocrite : « Descends de ta suffisance, vieil épouvantail des bois, bête sauvage, reliquat du passé, et écoute ce que nous, roi Venzlav, désirons : du cèdre, du chêne et du noyer blanc, et puis de l’acajou, du bouleau doré, de l’if pour les arcs et des pins pour les mâts. Brokilone s’étend à nos côtés, mais nous importons notre bois de derrière les montagnes. Nous voulons le fer et le cuivre que vos sous-sols dissimulent. Nous voulons l’or des veines de Craag An. Nous voulons abattre, scier et creuser tranquillement sans plus entendre le sifflement de vos flèches. Et le plus important : nous voulons enfin devenir maître de tout ce que le royaume recèle. Nous ne désirons pas un Brokilone et une forêt qui nous empêchent d’avancer. Une telle entité blesse notre orgueil, nous irrite et nous empêche de fermer l’œil, car nous sommes, nous humains, les propriétaires du monde. Nous pouvons tolérer dans ce monde quelques elfes, des dryades ou des naïades, à la condition que ces créatures restent discrètes. Accepte notre volonté, Souveraine de Brokilone ou péris. »
— Eithné, tu as toi-même convenu que Venzlav n’est ni idiot ni fanatique. Tu sais sans aucun doute qu’il est un roi juste, vénérant la paix, attristé et inquiet lorsque le sang est versé…
— S’il se tient à distance de Brokilone, pas une goutte de sang ne coulera.

— « L'Épée de la Providence », dans la collection L'Épée de la Providence.


— Du calme ! (Le noble visage du seigneur de Témérie se crispa de colère, et se rembrunit.) Ne faites pas de moi un conquérant qui rêve d’un empire. Qu’est-ce qui vous dérange à ce point ? Sodden et Brugge ? Ekkehard de Sodden était le demi-frère de ma mère. Cela vous étonne qu’après sa mort les États libres m’aient proposé la couronne, à moi, un parent ? Le sang n’est point de l’eau ! Quant à Venzlav de Brugge, il m’a prêté serment d’allégeance, mais de son propre chef ! Il l’a fait pour protéger ses terres ! Parce que, par temps clair, il voit scintiller les hasts nilfgaardiens sur la rive gauche de la Iaruga !
Le Sang des Elfes, Chapitre 6.


— J’ai dû le dire au roi Venzlav. J’avais besoin d’un sauf-conduit pour traverser Brugge. Les temps sont devenus si durs que mieux vaut ne pas en parler... Il m’a également fallu obtenir une autorisation pour mon expédition à Brokilone. Mais enfin, Venzlav te connaît, il t’aime bien... Figure-toi qu’il m’a nommé ambassadeur. Je suis certain qu’il gardera le secret, je l’en ai prié. Ne sois pas fâché, Geralt...
Le Temps du Mépris, Chapitre 5.


Notes et références[]

Notes[]


Références[]