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Les Vrans sont une race humanoïde avec de gros yeux couleur rubis qui leur mangeaient la moitié du visage.


Sous la plume de Sapkowski[]

— Je l’ai fait, pardi ! Je vous ai dit ce qu’il en était. Sans les soldats de Mayen, les gens bougeront pas. Certains disent : les vrans, les bobolaks, on s’en fiche, ceux-là, on peut les embrocher en un clin d’œil avec nos fourches, mais qu’est-ce qui se passera quand le kochtcheï nous attaquera ? On n’aura plus qu’à s’enfuir dans la forêt. Et nos chaumières ? Tous nos biens ? On peut pas les embarquer sur not’ dos. Et pour vaincre le kochtcheï, notre seule force suffira pas, vous le savez bien.
La Route d'où l'on ne revient pas, Chapitre 4.


Deux des cavaliers se tenaient face à l’entrée de la forge. Un vran, très grand, monté sur un cheval gris enveloppé d’un caparaçon vert, avec l’emblème du soleil dessiné sur son heaume. Quant au second…
La Route d'où l'on ne revient pas, Chapitre 4.


Il vit six individus à cheval, vêtus de jaques piquées de plaquettes de fer et de cottes de mailles. Leur tête était protégée par un heaume en cuir avec un nasal en acier ; telle une ligne de métal, ce dernier courait entre les gros yeux couleur rubis qui leur mangeaient la moitié du visage. Ils attendaient, immobiles sur leurs montures, presque nonchalants. Mikoula laissa aller son regard de l’un à l’autre, il vit leurs armes : des hastes, courtes, à la lame très large : des épées à la garde forgée de manière singulière ; des bardiches ; des guisarmes à la lame dentée.
La Route d'où l'on ne revient pas, Chapitre 4.


Notes et références[]

Notes[]

  1. ↑ L'idée de Sapkowski d'un humanoïde aux immenses yeux rouges, lui a été suggérée par la couverture d’un livre de SF qu'il a vu dans une librairie à Berlin, et sur laquelle figurait un petit Martien aux grands yeux rouges. Mais l'idée d'un vran qui a un physique, une physionomie de reptile, et même des écailles vertes est celle de Bogusław Polch et ne soit donc pas être considéré comme canon.[1]

Références[]

  1. Dans La Route d'où l'on ne revient pas - Avant-propos de l'auteur
    À ceux qui le feront, je dois expliquer encore une chose. L’idée du vran, l’humanoïde aux immenses yeux rouges, m’a été suggérée par la couverture d’un livre de SF que j’ai vu dans une librairie à Berlin, et sur laquelle figurait un petit Martien aux grands yeux rouges. J’ai oublié le titre du livre mais, selon toute probabilité, il était édité par la maison d’édition Heyne Verlag, célèbre pour les illustrations graphiques, chic et artistiques, de sa fameuse série fantastique.
    Pour croquer ses vrans dans les BD en question, Bogusław Polch, le dessinateur, ajouta à mes yeux rouges un physique, une physionomie de reptile, et même des écailles vertes. Mais il s’agit là de sa propre licence poétique du dessin.